Le City Nature Challenge fait son retour à Toulouse pour une troisième édition du vendredi 26 au dimanche 28 avril. Un événement lors duquel les habitants de la Ville rose et des environs sont invités à répertorier la faune et la flore.
Répertorier, reconnaître et s’informer sur la faune et la flore de Toulouse et ses alentours. C’est ce à quoi les habitants de la métropole sont invités à faire lors du City Nature Challenge qui revient du vendredi 26 au dimanche 28 avril. Durant ces trois jours, ils devront donc ouvrir grand les yeux ! Il faudra qu’ils explorent de près la nature aux abords de leurs habitations, dans les parcs, les jardins et en bordure de route, sur le chemin en allant au travail ou à l’école. En définitive, partout où des organismes vivants sont susceptibles de se développer.
Et lorsqu’ils tomberont sur un spécimen intéressant, comme une plante, un animal, ou même un champignon, ils devront le prendre en photo et déposer celle-ci sur la plateforme numérique iNaturalist.
Afin de faciliter l’identification des êtres vivants photographiés, le muséum de Toulouse prévoit de nombreuses animations durant tout le week-end, notamment des échanges, rencontres et promenades. L’objectif ? Permettre aux Toulousains d’en apprendre plus sur les plantes, champignons, insectes, oiseaux et autres petits animaux qui partagent leur quotidien. Au cours de l’édition précédente, 572 espèces avaient été identifiées avec plus de 1700 observations effectuées.
Outre l’aspect ludique, cette “chasse”, se déroulant dans plusieurs villes du monde, a un tout autre but. Elle vise en effet à « aider à renseigner et à protéger la faune dans les zones urbaines », précise la Métropole. Dans la semaine qui suivra cet événement international, les observations de tous les participants seront « identifiées par type de spécimens et par ville ». Pour connaître les résultats à l’échelle mondiale, il faudra encore patienter jusqu’au 6 mai prochain et se rendre sur le site internet du City Nature Challenge.
Eléonore Coulibaly
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires