Une opération de démoustication va être menée à Colomiers après le signalement d’un cas de maladie tropicale, comme la dengue et le chikungunya. Elle se déroulera dans la nuit de mercredi 30 au jeudi 31 août. La municipalité donne des consignes aux riverains concernés.
L’Agence régionale de santé en Occitanie (ARS) organise une opération de démoustication à Colomiers, dans la périphérie de Toulouse. Elle se déroulera dans la nuit du mercredi 30 au jeudi 31 août, entre 23 heures et minuit, sur une portion du chemin de Gramont, dans le Nord de la commune.
Un cas de maladie tropicale transmise par les moustiques, comme la dengue et le chikungunya, a été signalé dans ce secteur, fait savoir la municipalité columérine. L’ARS va faire procéder à une démoustication pour éviter la propagation du virus.
La démoustication consiste en une pulvérisation d’insecticide par un véhicule depuis la voie publique, complétée si nécessaire par des interventions ciblées dans les espaces extérieurs des propriétés privées et publiques. Les produits utilisés sont à base d’un pyréthrinoïde ou de pyréthrines naturelles, les mêmes matières actives que dans les produits antimoustiques disponibles dans le commerce.
Les riverains concernés par la démoustication sont informés de cette opération directement par l’ARS, via la diffusion d’un flyer d’information. Ils sont invités à suivre une série de recommandations. Ils sont notamment invités à :
– rentrer le linge, les jouets et les aliments qui se trouveraient à l’extérieur ;
– éloigner ou rentrer les animaux et leurs gamelles ;
– rester à l’intérieur en fermant les fenêtres ;
– rincer à l’eau les mobiliers de jardin et les jeux d’enfants ;
– privilégier les activités à l’intérieur pour les enfants le lendemain du traitement ;
– attendre trois jours après le traitement pour consommer, après les avoir lavés, les légumes et les fruits du potager.
L’arbovirose est une maladie infectieuse qui regroupe plusieurs virus comme la dengue, le chikungunya ou le Zika. Elle se manifeste par des symptômes grippaux comme la fièvre, les maux de tête, les courbatures ou les éruptions cutanées. Elle peut être grave dans certains cas et nécessiter une hospitalisation. Il n’existe pas de traitement spécifique ni de vaccin contre ces virus. La prévention repose donc sur la lutte contre les moustiques vecteurs.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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