Les contours de la cité éducative de Colomiers ont été présentés. Elle englobera sept écoles et deux collèges et aura un budget de 242 000 euros par an.
Un territoire de la Haute-Garonne a reçu le label de cité éducative lundi 14 novembre. Il s’agit de Colomiers. La maire de la ville, Karine Traval-Michelet, le préfet du département Étienne Guyot, le président de Toulouse métropole Jean-Luc Moudenc, et le recteur de l’académie de Toulouse Mostafa Fourar, se sont réunis pour présenter les contours de cette cité.
La cité éducative est un label. Lorsqu’il est attribué à un quartier prioritaire, tout est mis en œuvre pour créer une communauté éducative avec notamment des professionnels de l’éducation, de l’enseignement, du social, des associations et des collectivités locales. L’idée est d’accompagner les jeunes de leur naissance à leur insertion professionnelle pour lutter contre l’inégalité des chances.
Le travail des différents acteurs de la cité éducative de Colomiers se fait sur trois axes. D’abord, en confortant le rôle de l’école. Cela peut se faire, par exemple, en encourageant l’innovation pédagogique avec des classes aux horaires aménagés. Les acteurs travaillent aussi sur la promotion de la continuité éducative. Cela consiste par exemple à favoriser la scolarisation précoce. Il fait enfin ouvrir le champ des possibles, en faisant découvrir les possibilités de formation.
La cité éducative de Colomiers englobera près de deux-mille jeunes de moins de 25 ans avec un budget de 242 000 euros par an. Deux quartiers prioritaires, En Jacca et Val d’Aran-Poitou-Fenassiers-Bel Air, le secteur Seucheron font partie du dispositif. Sept écoles (maternelle et élémentaire Jules-Ferry, maternelle et élémentaire Lamartine, maternelle Jean-Macé, élémentaire Simone-Veil et maternelle Simone-Veil-En Jacca) et deux collèges (établissement chef de file Voltaire et collège associé Jean Jaurès) sont couverts.
« Les établissements scolaires de la ville de Colomiers ne relèvent pas d’un réseau d’éducation prioritaire. Cependant, les indicateurs sociaux de ces secteurs démontrent qu’un accompagnement renforcé est nécessaire. Les données Insee consolidées pour les deux quartiers politique de la ville montrent que le taux de pauvreté y est de 22,5% (contre 14 % pour la commune) », indiquent les institutions impliquées dans la cité éducative de Colomiers. « La part des actifs ayant un emploi y est de 55 % environ. Les trois établissements municipaux d’accueil du jeune enfant accueillent également plus de 50 % d’enfants dont les familles vivent sous le seuil de pauvreté. »
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires