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Haute-Garonne. La dépollution de la “zone de stockage du Fauga” est en cours

Bryan Faham

22 février 2022 - 16:21

Depuis huit mois, l’État s’attelle à la dépollution de la “zone de stockage du Fauga”, un site de cinquante hectares à une trentaine de kilomètres au sud de Toulouse.

dépollution fauga — Photo d’illustration : Des ouvriers assemblent des bombes de 500 livres à l’usine Cherrier, Montreal, Quebec. Crédit photo : CC BY Nicholas Morant. Office national du film du Canada. Photothèque. Bibliothèque et Archives Canada

Comme en a décidé la cour d’appel de Bordeaux, l’État s’est lancé dans les opérations de dépollution d’un ancien terrain militaire situé sur la commune de Fauga, depuis le 22 juin 2021. Ce site de cinquante hectares se trouve à une trentaine de kilomètres au sud de Toulouse, entre l’A64 et la Garonne.

La première phase de dépollution du site de Fauga a débuté pendant l’été 2021

Ce lieu accueillait durant la Seconde Guerre mondiale un dépôt de munitions appartenant à la Société nationale des poudres et explosifs. Le lieu est désormais la propriété de Solveo Énergie. Et il contient encore un nombre important de bombes, d’obus et de grenades.

La première phase du chantier de dépollution a débuté l’été dernier “par le débroussaillage du site, le balisage et la sécurisation de l’accès au chantier”, selon un communiqué de la préfecture de la Haute-Garonne. Cette opération de dépollution est pilotée par le centre interdépartemental de déminage de Toulouse, qui relève du ministère de l’Intérieur. Elle devrait durer trente mois.

L’évacuation de la population n’est pas nécessaire

“Les munitions de petits calibres découvertes lors de la dépollution pyrotechnique doivent être détruites sur la zone de destruction aménagée sur le site”, toujours selon la préfecture. Ces “destructions interviennent uniquement les jeudis après-midi de 14 heures à 16 heures. Aucune évacuation de population n’est requise pour détruire ces munitions de petits calibres.”En revanche, “si des munitions de grande capacité venaient à être découvertes, elles ne seraient pas traitées sur place, mais transférées sur un site spécialisé”.

Il n’y a qu’un seul cas où une évacuation de la population pourrait être nécessaire : si le transfert venait à ne pas être possible. Selon la préfecture, “les habitants et riverains concernés seront informés en amont sur les modalités pratiques par la mairie du Fauga”.