Suite à un incident technique sur une bâche de stockage d’eau thermale, l’espace de balnéothérapie des Thermes de Bagnères-de-Luchon restera fermé jusqu’en 2024 et la capacité d’accueil sur le reste du site sera fortement réduite ; 600 cures ont d’ores et déjà été annulées.
Alors que les Thermes de Bagnères-de-Luchon s’offraient une nouvelle jeunesse avec des travaux de grande ampleur lancés par le groupe Arenadour, nouveau propriétaire, un incident survenu sur la bâche de stockage des eaux thermales vient chambouler le bon fonctionnement du site. L’ouverture complète des Thermes initialement prévue pour le 4, puis pour le 11 septembre, n’aura finalement lieu qu’en 2024. En effet, la direction annonce : « Les travaux entrepris sur la bâche de stockage de l’eau thermale n’apportent pas les effets escomptés. Les dernières analyses réalisées sur cette zone ne sont toujours pas conformes à la dispense de soins en baignoire. En conséquence, le service de balnéothérapie de la zone standard restera fermé jusqu’à la fin de la saison thermale. »
De même, les soins de rhumatologie, les cures “Voies respiratoires” et celles de l’espace Prémium voient leur capacité d’accueil considérablement réduites. Au total, la fermeture de la partie balnéothérapie des Thermes et la limitation de la fréquentation du reste du site entraînent l’annulation de 600 cures programmée cette saison. Les personnes concernées par l’annulation de leurs soins seront contactées, et les frais d’annulation (hébergement et transport) seront pris en charge.
Un coup dur pour la ville de Bagnères-de-Luchon dont l’activité économique de l’arrière-saison est soutenue par la venue des curistes. Les hôteliers, restaurateurs et commerçants devront se consoler avec la perspective de la potentielle arrivée de 10 000 curistes par an dès l’année prochaine ; c’est en tout cas la capacité d’accueil que les Thermes afficheront à l’issue des travaux.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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