Le Sénat a adopté l’inscription de l’IVG dans la Constitution. Cinquante sénateurs ont voté contre la mesure, dont quatre élus d’Occitanie.
Le Sénat a approuvé ce mercredi 28 février le texte pour l’inscription dans la Constitution de la « liberté garantie » des femmes « d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ». La version du texte adopté est identique à celle votée par l’Assemblée nationale à la fin du mois de janvier.
La révision constitutionnelle a suscité plus de trois heures de discussions, parfois houleuses. La majorité de droite et du centre était divisée sur cette réforme historique. Les chefs de la majorité sénatoriale faisaient partie des opposants à l’inscription de l’IVG dans la Constitution, soulignant la difficulté à convaincre cette chambre.
Cette réforme a finalement recueilli 267 voix pour et 50 voix contre au Sénat. Parmi les opposants, quatre sont des élus d’Occitanie : Alain Chatillon (LR) et Brigitte Micouleau (LR) de la Haute-Garonne, Vivette Lopez (LR) du Gard et Alain Duffourg (Groupe Union Centriste) du Gers.
« Le Sénat fait un pas décisif dont je me félicite. Pour le vote final, je convoquerai le Parlement en Congrès le 4 mars », a déclaré le président de la République Emmanuel Macron, dans une publication sur X, anciennement Twitter. Lundi prochain, le Congrès devra réunir une majorité des trois cinquièmes pour une adoption définitive au Parlement de l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
Le Premier ministre Gabriel Attal a également salué sur X cette avancée significative : « Il y a des jours qui marquent l’histoire politique et parlementaire de notre pays. Ce jour en fait partie. (…) C’est une avancée immense. C’est une protection que nous devions à toutes les femmes. C’est la reconnaissance de leur droit de disposer de leur corps librement. »
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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