Décès de Robert Badinter : une vague de réactions en Occitanie

Robert Badinter, ancien garde des Sceaux et fervent militant de l’abolition de la peine de mort en France, est décédé dans la nuit du 8 au 9 février 2024, à l’âge de 95 ans. Sa disparition a suscité de nombreuses réactions de personnalités politiques, y compris en Occitanie.

Robert Badinter, figure emblématique de la politique française et fervent défenseur des droits fondamentaux, s’est éteint dans la nuit du 8 au 9 février 2024 à l’âge de 95 ans. Né le 30 mars 1928 à Paris, il restera à jamais associé à la lutte acharnée pour l’abolition de la peine de mort, un combat qui a marqué sa carrière et fait de lui le garde des Sceaux le plus controversé de l’histoire.

Au-delà de son engagement abolitionniste, Robert Badinter a également œuvré contre la discrimination des homosexuels, annulant en 1982 un alinéa hérité du régime de Vichy qui différenciait l’âge de la majorité sexuelle entre hétérosexuels et homosexuels. Sa carrière politique, parsemée de luttes contre l’injustice, a également été marquée par son combat pour améliorer les conditions de vie en prison, démontrant sa constante quête de justice et d’égalité.

Une vague de réaction en Occitanie après la mort de Robert Badinter

La nouvelle de son décès a suscité une vague d’émotion et de réactions au sein de la classe politique, y compris en Occitanie. Les personnalités politiques de la région ont exprimé leurs hommages, soulignant l’impact indéniable de Robert Badinter sur la scène politique française.

« C’est un grand progressiste qui nous quitte aujourd’hui », pour le président du département de la Haute Garone, Sébastien Vincini. « Profondément touché dans son histoire familiale par la Shoah, il a toute sa vie combattu le négationnisme et l’antisémitisme avec cette force de conviction qui le caractérisait », écrit le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. » Son combat humaniste contre la peine de mort, comme son engagement pour une société plus juste, ont été et restent un cap pour moi », déclare Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales.

C'est avec une grande tristesse que j'apprends le décès de Robert #Badinter. C'est un grand progressiste qui nous quitte aujourd'hui. Son combat pour l'abolition de la peine de mort aura marqué des générations entières d'humanistes. La gauche et la République perdent aujourd'hui… pic.twitter.com/8E1kkPe35z

— Sébastien Vincini (@SebVincini) February 9, 2024

Je salue le parcours exceptionnel et la mémoire de Robert Badinter. Avocat, professeur, ancien ministre de la Justice, écrivain et ancien Président du Conseil Constitutionnel, il a voué sa vie à la défense de nobles causes et aux valeurs républicaines.

Combattant acharné contre… https://t.co/3UMduwESyI

— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) February 9, 2024

Robert Badinter était un de ces hommes qui ont changé profondément la société française.

Son combat humaniste contre la peine de mort, comme son engagement pour une société plus juste, ont été et restent un cap pour moi.

Mes pensées vont à ses proches et sa famille. pic.twitter.com/sCzDiCBQoz

— Dominique Faure (@FaureDominique) February 9, 2024

« Il lègue à la République une œuvre immense », pour la présidente de la Région, Carole Delga. « Il a élevé notre humanité en mettant fin à la peine de mort. Ce brillant esprit et vibrant orateur va manquer », estime le président du département du Tarn, Christophe Ramond. « C’est une figure morale de l’idéal de justice, de l’universalisme républicain, de l’attachement à l’État de droit qui nous quitte », considère pour sa part le maire de Montpellier, Michaël Delafosse.

Comment ne pas ressentir de l'émotion et de l'admiration quand on évoque Robert Badinter ?

Dans les blessures de son enfance meurtrie par la Shoah et l'antisémitisme, il a puisé une force de conviction inébranlable, une rigueur intellectuelle intransigeante et un humanisme… https://t.co/KKd8b05g0u

— Carole Delga (@CaroleDelga) February 9, 2024

Profondément attristé de la disparition de Robert Badinter
Une figure morale nous quitte
Il a élevé notre humanité en mettant fin à la peine de mort. Ce brillant esprit et vibrant orateur va manquer
Son héritage nous inspire pour porter l'universalisme républicain pic.twitter.com/oX9eMyxyvS

— Christophe Ramond (@ramond_christ) February 9, 2024

Je tiens à saluer la figure de Robert Badinter, homme qui a élevé notre humanité en mettant fin à la peine de mort. C’est une figure morale de l’idéal de justice, de l’universalisme républicain, de l’attachement à l’état de droit qui nous quitte. Mes pensées à Elisabeth Badinter…

— Michaël Delafosse (@MDelafosse) February 9, 2024

Voici d’autres réactions en Occitanie :

"La France, c’est la patrie de la Déclaration des droits de l’homme, et quand on a donné au monde cette Déclaration, on est lié par cette parole là"
Robert Badinter fut lié à cette parole, sans jamais en dévier
Son héritage est éternel.
Mes pensées à Elisabeth et à ses proches pic.twitter.com/RnRlIlyMQQ

— Valérie Rabault 🇨🇵🇪🇺🇺🇦 (@Valerie_Rabault) February 9, 2024

Merci Monsieur Badinter d’avoir permis, par la force de vos convictions et votre talent, que la raison et l’humanité l’emportent sur la passion et la peur

30 septembre 1981 : Abolition de la peine de mort.

Ce 8 février 2024, je suis très émue du décès de ce grand homme. pic.twitter.com/y63t2AyMSK

— Nadia Pellefigue (@NadiaPellefigue) February 9, 2024

Avec #RobertBadinter un grand homme, un profond humaniste disparait. Il restera à jamais dans l'histoire comme l'homme qui a eu le courage de faire avancer notre société au nom des valeurs de la #Gauche et de la #République qu'il a porté toute sa vie … pic.twitter.com/cXWwRvCFC9

— François Briançon (@fbriancon) February 9, 2024

Robert Badinter incarnait l’idée même de justice.

Son combat pour l’abolition, sa morale, et sa détermination donnaient toute sa force à l’idéal humaniste.

Pensées à ses proches et à la France des droits humains. pic.twitter.com/appUbLBZ1J

— François Piquemal (@FraPiquemal) February 9, 2024

« Je m’interroge souvent au soir de ma vie. Ça me paraissait un orage emporté par les vents de l’Histoire. Je n’en suis plus si sûr. Aux jeunes générations d’y veiller. »

Le message de Robert Badinter aux jeunes sur l’extrême-droite, à retenir. 🙏

https://t.co/L2mXdBDnnp

— Christophe Bex (@ChristopheBex) February 9, 2024