Accueil › Île-de-France › Seine-et-Marne › Présidentielle : Montigny s’explique sur l’annulation des votes au second tour

Présidentielle : Montigny s’explique sur l’annulation des votes au second tour

Héloïse Thépaut

19 mai 2022 - 09:54

Le conseil constitutionnel a annulé tous les votes exprimés au second tour de la présidentielle dans les bureaux n°1 et n°2 de Montigny. La mairie a tenu à s’exprimer face à cette décision.

présidentielle second tour — CC BY-SA 2.0 FR Rama

La municipalité se dit «très affectée par cette décision». Le conseil constitutionnel a annulé tous les votes exprimés au second tour de l’élection présidentielle dans les bureaux n°1 et n°2 de la commune de Montigny-sur-Loing. Cela représente 769 et 765 suffrages.

Les Sages ont pris cette décision face à l’absence des membres du bureau. «Le magistrat délégué du conseil constitutionnel a constaté, lors de son passage, qu’aucun membre du bureau n’était présent, en méconnaissance des dispositions de l’article R. 42 du code électoral», déclare l’instance.

La municipalité de Montigny conteste l’absence des membres du bureau

Les votes des deux bureaux n’ont donc pas compté pour le second tour. «Une telle irrégularité étant de nature à entraîner des erreurs et à favoriser la fraude, il y a lieu d’annuler l’ensemble des suffrages», indiquent les Sages. Mais Montigny-sur-Loing conteste l’absence des membres du bureau.

«Lors de la venue de la déléguée du conseil constitutionnel, les deux bureaux étaient bien tenus par la maire adjointe pour le bureau 2 et par la vice-présidente de la commission administration générale / finances pour le bureau 1», assure la mairie dans un communiqué.

L’annulation des votes au second tour de la présidentielle jugée sévère

«Les deux noms de ces élues figuraient bien sur les tableaux, seule n’était pas précisée la mention “président suppléant” à côté de leurs noms. Le conseil constitutionnel a donc jugé qu’aucun membre du bureau n’était présent !», souligne la commune de Seine-et-Marne.

Pour la municipalité, la décision de l’instance représente ainsi «une application sévère de l’article 42 du code électoral». «En effet, chaque Montignon venu voter dimanche a pu constater que les deux bureaux étaient bien tenus par trois élus et une secrétaire», insiste la mairie de Montigny-sur-Loing.