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Covid-19. Le nombre de classes fermées dans l’Essonne à doublé en un mois

Nicolas Belaubre

22 novembre 2021 - 12:39

En un mois, le nombre de classes fermées pour cause de cas de Covid-19 a pratiquement doublé dans l’Essonne pour atteindre un niveau inégalé depuis la rentrée.

salle calse école primaire — Salle de classe dans une école primaire CC BY SA 3.0 Clio

La reprise épidémique, qualifiée de cinquième vague par les autorités sanitaires, entraîne la multiplication des fermetures de classes dans l’Essonne. Si aucun établissement n’a du, pour le moment, fermer totalement ses portes, comme c’est le cas dans une douzaine d’académies du pays, l’académie de Versailles dénombre tout de même 71 classes fermées dans l’Essonne.

Un chiffre qui a pratiquement doublé en un mois puisque le 22 octobre dernier seulement 38 classes étaient concernées. Cette situation, inédite depuis la rentrée, est tout de même moins préoccupante que dans les départements des Yvelines (111) et des Hauts-de-Seine (110) qui ont dépassé cette semaine le seuil symbolique des 100 classes fermées. Le Val d’Oise est le territoire le plus épargné de l’académie avec seulement 29 fermetures.

Sur l’ensemble de l’académie, ce sont donc les élèves de 321 classes qui resteront donc à la maison cette semaine. Le deuxième plus grand nombre de fermeture du pays en valeur absolue, après l’académie de Lille (355) et devant celle de Créteil (273).

Plus de 4 000 classes fermées en France

Au niveau national, 28 établissements scolaires (du primaire au secondaire) ont du fermer totalement leurs portes et les élèves de 4048 classes ont été contraints de rester chez eux suite à la détection d’un cas positif. (Le protocole actuellement en vigueur, de niveau 2, implique de fermer une classe dès le premier cas de covid-19 dans les écoles primaires et en fonction de l’avis des autorités de santé dans le secondaire.) Au total, ce sont 10 962 élèves et 776 membres du personnel éducatif qui ont été testés positif cette semaine.

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Nicolas Belaubre

Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.

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