Grâce à un solde migratoire positif, l’agglomération toulousaine conserve une forte croissance démographique et franchit le cap du million d’habitants.
Comme l’ensemble de la région Occitanie, l’agglomération toulousaine jouit d’une forte attractivité et maintient une croissance démographique parmi les plus élevée de France. Grâce à un solde migratoire positif (+ 0,7 % de nouveaux arrivants chaque année), l’unité urbaine toulousaine a gagné 80 687 habitants entre 2013 et 2019 pour franchir, au premier janvier 2019, la barre du million d’habitants. Selon, les chiffres publiés par l’Insee, l’agglomération toulousaine compterai exactement 1 035 280 habitants à cette date.
Alors que la croissance démographique régionale est essentiellement portée par l’apport migratoire, l’agglomération toulousaine maintient tout de même un accroissement naturel (la différence entre le nombre de naissances et de décès positif) supérieur à la moyenne nationale (+ 0,7 % à Toulouse contre + 0,3 % en France). Au niveau régional, ce solde naturel chute à + 0,1 %, l’un des plus faible taux du pays. Plusieurs départements d’Occitanie voient même le nombre de décès dépasser celui des naissances. C’est le cas de l’Ariège (- 0,3 %), l’Aude (- 0,2 %) , l’Aveyron (- 0,4 %), le Gers (- 0,5 %), le Lot (- 0,5 %), la Lozère (- 0,4 %), les Hautes-Pyrénées (- 0,4 %), les Pyrénées Orientales (- 0,2 %) et le Tarn (- 0,2 %). En revanche, le Gard (+0,1 %), la Haute-Garonne (+ 0,5 %) l’Hérault (+ 0,2 %) et le Tarn-et-Garonne (+ 0,1 %) maintiennent un solde naturel positif.
Au sein de la région, c’est l’agglomération de Montpellier qui présente la plus forte croissance démographique. Avec une hausse de sa population de 1,7 % par an, la préfecture de l’Hérault est même la ville de France métropolitaine dont la population a augmenté le plus fortement ces six dernières années. Au premier février 2019, l’Insee recensait 458 189 habitants.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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