Pour aller plus loin, la rédaction du Journal Toulousain met cette semaine en lumière des robots humanoïdes tels C3PO de l’univers Star-Wars. Ces robots qui n’évoluent pas encore librement dans notre société bien que déjà omniprésents dans de nombreux secteurs de l’économie Toulousaine.
Inspecter les avions
Créée en 2015, la start-up toulousaine Donecle conçoit des drones autonomes capables d’inspecter la carlingue des avions pour y détecter des défauts ou des impacts de foudre. Sans aucune intervention humaine, ces robots volants d’environ un mètre de diamètre scannent un appareil en une vingtaine de minutes. La même opération réalisée par des techniciens requiert entre 5 et 8 heures en fonction des cas. De quoi faire économiser de fortes sommes aux compagnies aériennes quand on sait qu’une immobilisation imprévue d’une heure coûte plus de 10 000 euros. Encore en test aujourd’hui, les drones de Donecle intéressent beaucoup Air France qui pourrait s’en servir en 2017 pour inspecter sa flotte de 600 appareils.
Explorer les comètes
Qui n’a pas entendu parler du robot Philae ? Envoyé dans l’espace avec la sonde spatiale Rosetta en 2004, il a atterri 10 ans et 510 millions de kilomètres plus tard sur la comète Tchourioumov-Guerassimenko. Piloté par 25 ingénieurs depuis le centre spatial de Toulouse, le robot de 100 kilogrammes a rebondi à deux reprises à la surface de la comète avant de s’y stabiliser en novembre 2014. Après 60 heures d’analyse de son environnement, Philae s’est endormi faute d’énergie avant de se réveiller en juin 2015 et de transmettre quantité d’informations. En février 2016, l’agence spatiale européenne a décidé de conclure la mission du robot européen. La sonde Rosetta a pu prendre un dernier cliché de son robot en s’approchant de la comète avant de s’y écraser à son tour.
Guider les voyageurs
Codéveloppé par le laboratoire toulousain Laas-CNRS, Spencer est le premier robot capable d’interagir et de guider des voyageurs perdus dans un aéroport. Équipé d’un lecteur de carte d’embarquement, il est capable de se déplacer dans une foule, d’éviter des bagages posés au sol et de faire un détour par les toilettes si nécessaire. Après trois années de recherches et 4,2 millions d’euros d’investissements, Spencer a été déployé dans l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol en avril dernier.
Transporter des passagers
La voiture autonome est-elle un robot ? Eh oui ! Dans la mesure où ce véhicule doit être capable de se déplacer dans son environnement sans la moindre intervention humaine, on la considère comme un robot. Déjà testée sur la route aux États-Unis, la voiture autonome n’a pas encore réellement gouté le bitume français. La société toulousaine Robosoft est cependant très avancée dans la mise au point d’une sorte de minibus autonome qui sera commercialisé sous le nom d’EasyMile. Ce robot à quatre roues devrait être déployé dans des parcs d’attractions ou dans des sites industriels.
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La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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