COHABITATION. Les robots sont en marche. Nous les invitons, ou parfois les subissons, de plus en plus dans notre quotidien. Ils accompagnent la main d’un chirurgien, soulagent l’agriculteur d’une partie de son travail, ou encore guident les passagers dans les aéroports. Pourtant, leur place est encore à trouver dans notre société. Faut-il s’en méfier, les adorer ? Adapter une attitude plus pragmatique et simplement les juger sur pièces ? Pour y voir plus clair, le JT est parti à leur rencontre.
Prothèses médicalisées, drones, voitures autonomes… Le temps de l’évènement Futurapolis les 4 et 5 novembre, les robots seront sous les projecteurs du Quai des avoirs, du Muséum et de la faculté de médecine. Il faut dire que Toulouse est une ville qui donne la part belle à ces technologies : depuis 2011, le cluster Robotics Place, le premier regroupement français d’entreprises du secteur, y est installé. Ce lieu mutualise les ressources techniques et humaines de l’ensemble des acteurs de la région : fournisseurs de composants, utilisateurs, organismes de formation et de recherche. Différents types de robotique y sont étudiés : de service ou industrielle, militaire ou civile.
Mais la relation de la ville avec ces machines ne s’arrête pas là. Le Laas-CNRS (laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes) prépare quotidiennement les changements scientifiques de demain depuis sa fondation en 1968, et l’Institut de recherche en informatique de Toulouse fédère quant à lui des établissements parmi les plus avancés de France sur les questions d’autonomie, de dialogue, et de raisonnement liées à la robotique. Au total, en Midi-Pyrénées, plus de 200 entreprises et 18 laboratoires de recherche fabriquent ces technologies ou y réfléchissent.
L’organisation de Futurapolis permet donc aux Toulousains de prendre, le temps d’un salon, du recul sur ces robots qui vont assurément gagner de plus en plus de place dans notre société. Si de nombreuses questions ne sont pas encore résolues – Comment doit-on les intégrer dans la société ? Vont-ils nous remplacer au travail ? Quelles responsabilités peut-on leur confier ? Peuvent-ils prendre les mêmes décisions que les humains ? -, les perspectives qu’offrent les robots dans des domaines comme ceux de la santé, de l’environnement, ou de la biochimie sont nombreuses. Avec l’agriculture de précision, l’optimisation de tri et de traitement des déchets, ou encore le contournement de handicaps physiques, une révolution est déjà clairement en marche. Cette semaine, le JT a donc décidé d’interviewer ces robots qui font déjà partie de notre environnement et ceux qui les utilisent au quotidien.
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