Alors que le taux d’incidence passe la barre des 150 cas pour 100 000 habitants, la préfecture d’Essonne vient de prendre, ce samedi 27 novembre, un arrêté rendant obligatoire le port du masque en extérieur dans le cas de rassemblements.
Comme dans le reste de la France, la cinquième vague de Covid-19 s’accompagne d’une dégradation des indicateurs dans l’Essonne où le taux d’incidence vient de franchir la le seuil des 150 cas pour 100 000 habitants détectés en sept jours. Une reprise épidémique qui a notamment provoqué la fermeture de nombreuses classes dans les établissements scolaires du département. Suite à un décret du gouvernement rendant le port du masque obligatoire dans tous les lieux accueillant du public, même ceux où le passe sanitaire est exigé, le préfet de l’Essonne a pris un arrêté prolongeant cette mesure sur la voie publique dans certains cas.
Sont notamment concernés tous les regroupements de personnes dans le cadre de rassemblements, de manifestations, de réunions ou d’activités se déroulant sur la voie publique. Notamment les sites des festivals et de spectacles en plein air, les marchés, brocantes, vide-greniers, marchés de Noël et files d’attente. De même le port du masque est à nouveau obligatoire, pour les personnes de plus de 11 ans ou ne présentant pas de contre-indications médicales, aux abords des établissements scolaires et des lieux de cultes.
« Les usagers qui fréquentent des lieux soumis à passe sanitaire sans passe valide ou qui ne portent pas le masque seront verbalisés. Les exploitants de lieux recevant du public qui ne contrôle pas le passe sanitaire lorsqu’ils sont soumis à cette obligation, ou qui ne s’assurent pas du port du masque par les usagers, clients ou salariés, seront verbalisés et pourront faire l’objet de mesures de fermeture administrative », a avertit la préfecture de l’Essonne.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires