Le pilote gardois, Matthieu Gregorio, tentera de décrocher la première place dans la catégorie Supersport 600 du Championnat de France Superbike qui aura lieu du vendredi 26 au dimanche 28 avril à Lédenon. Focus sur sa préparation.
« Je fais partie des favoris ». Matthieu Gregorio, pilote gardois, annonce d’ores et déjà la couleur. Septième de la première étape au Mans, il jouera à domicile pour la deuxième manche du Championnat de France Superbike, dans la catégorie Supersport 600, qui se tiendra du vendredi 26 au dimanche 28 avril. « Le circuit de Lédenon est un endroit sur lequel je m’entraîne souvent. J’habite à 30 minutes du site », confie Matthieu Gregorio. Le jeune pilote de 22 ans craint toutefois cette seconde étape. « C’est l’un des circuits les plus durs de France. On doit faire face à de véritables montagnes russes. Le circuit ne fait que monter et descendre avec des virages à l’aveugle. C’est très technique », lâche Matthieu Gregorio. En résumé, une course loin d’être évidente.
D’autant que les conditions ne devraient pas être optimales. Il devrait effectivement pleuvoir ce week-end. « Ce ne sont vraiment pas des conditions qui me plaisent. Je vis dans le Sud de la France où il ne pleut quasiment jamais. Il est donc compliqué pour moi de m’entraîner sous la pluie. Elle n’est d’ailleurs pas tombée depuis trois semaines. Ce week-end, je vais donc devoir prendre plus de risques », prévoit le pilote qui, pour être prêt le jour-J, doit suivre un entraînement intensif. Ce n’est un secret pour personne, pour être le meilleur, il faut cravacher encore et encore.
Et Matthieu Gregorio, qui doit concilier travail, entraînement et courses, a un emploi du temps très chargé. « J’ai mon auto-entreprise et je travaille également dans l’entreprise de maçonnerie de mon père. Je fais aussi du coaching sur des journées d’entraînement. Je fais aussi du vélo ou je vais à la salle de sport dès que je peux. Les week-ends, je ne suis jamais là parce que j’ai souvent une course ou du coaching », énumère le pilote qui a eu un certain temps d’adaptation avant d’arriver à tenir le rythme. « Au début, c’était assez compliqué. Mais ce rythme de vie me convient », assure Matthieu Gregorio qui, en temps de course, n’est pas souvent chez lui. « Nous arrivons le jeudi soir sur le circuit. Nous déposons nos affaires, remplissons toute la paperasse administrative et rencontrons l’équipe technique. Puis, le vendredi matin, nous débutons les premiers essais. Chaque course nous prend trois à quatre jours par semaine. »
Pour le soutenir, Matthieu Gregorio peut s’appuyer sur le soutien de sa famille présente avec lui sur chacune des courses. « Je préfère que mon père et ma copine soient là parce que quand ça ne va pas, ils me parlent et me remontent le moral ». Ce week-end, il pourra compter sur « sa mère et ses sœurs » qui seront présentes dans les gradins pour le voir gravir, il l’espère, la plus haute marche du podium.
Maxime Guy
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires