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LGV Toulouse-Bordeaux : une étude révèle un soutien important

Bryan Faham

4 avril 2024 - 16:02

Une étude menée pour la société du Grand projet ferroviaire Sud-Ouest montre un soutien conséquent de la population en faveur des projets de LGV Toulouse-Bordeaux et Bordeaux-Dax. De l’autre côté des Pyrénées, les Espagnols ne sont pas insensibles à ces projets.

lgv toulouse bordeaux — © Cameris – Sgutterstock

Une étude menée par l’institut Odoxa pour le compte de la société du Grand projet ferroviaire Sud-Ouest (GPSO) révèle un soutien conséquent en faveur des lignes à grande vitesse (LGV) Toulouse-Bordeaux et Bordeaux-Dax. Les résultats de cette enquête ont été publiés ce jeudi 4 avril par La Dépêche du Midi.

Près de huit Français sur dix favorables aux projets

Selon l’étude, 78% des Français et 95% des Espagnols interrogés approuvent ces projets, les percevant comme un moyen d’améliorer la connectivité en Europe.

Les répondants sont convaincus que ces nouvelles lignes favoriseront une meilleure connectivité européenne, du Nord au Sud et d’Ouest en Est. De plus, ils estiment que ces infrastructures bénéficieront aux autres lignes ferroviaires des régions concernées ainsi qu’aux villes moyennes du Sud-Ouest, améliorant ainsi la desserte des territoires voisins des gares.

Les avantages de la LGV Toulouse-Bordeaux remarqués

L’enquête révèle également que ces projets seront considérés comme bénéfiques sur plusieurs aspects. Pour une grande majorité de Français et d’Espagnols, les LGV contribueront à la protection de l’environnement en limitant les trajets en voiture (74% des Français et 88% des Espagnols) et en avion (83 % et 94 %), et en réduisant le flux de camions sur les routes.

De plus, ils permettront de gagner du temps dans les déplacements quotidiens et rapprocheront les villes du Sud-Ouest du reste du pays et de l’Espagne. Sur le plan économique, ces projets favoriseront les échanges entre la France et l’Espagne. Ce qui devrait notamment améliorer l’accès à l’emploi.

Une opposition toujours présente

Malgré ce soutien, le projet fat face à une opposition persistante. Notamment du maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic. Ce dernier souhait plutôt une modernisation du réseau ferroviaire existant. Parmi les soutiens, figurent la présidente socialiste de la Région Occitanie Carole Delga et le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc.