La mairie de Toulouse se mobilise contre la violence en ligne. Dans le cadre d’un Plan d’action cosigné le 7 juin dernier avec la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), la municipalité promeut des initiatives de prévention et de sensibilisation.
© GIP ressources et territoiresSur Internet comme dans la rue, le vivre ensemble est un enjeu majeur. Conscients de la nécessité de mener des actions dans ce sens, la mairie de Toulouse et la délégation interministérielle contre les discriminations (Dilcrah) ont signé, le vendredi 7 juin, un Plan d’action de prévention et de lutte contre les discriminations. « Cette démarche a pour vocation de promouvoir des initiatives déjà existantes, mais parfois méconnues. C’est le cas des formations à la lutte contre la haine sur Internet dispensées par le groupement d’intérêt public (GIP) Ressources & Territoires ou de la campagne européenne “No Hate” », détaille Nicole Miquel-Belaud, conseillère municipale déléguée à la promotion de l’égalité, l’accès aux droits et la lutte contre les discriminations.
Le GIP Ressources & Territoires, une structure missionnée par l’État pour accompagner les acteurs de la cohésion sociale, propose donc des formations à la demande et à destination des professionnels. « Ces interventions ont une cible très large : élus, responsables de services techniques de la fonction publique, éducateurs, travailleurs sociaux, etc. L’objectif est de leur donner des outils qu’ils puissent s’approprier et mettre en place dans leurs pratiques professionnelles ou transmettre à leurs collaborateurs », explique Nathalie Chevigny, chargée de formation au GIP Ressources & Territoires. Pour cela, les intervenants mettent à leur disposition un livret pédagogique intitulé “Connexion”. « C’est un recueil d’exercices. Les participants doivent, par exemple, évaluer l’impact d’un discours de haine en fonction de sa nature et de son contexte. Les réponses à donner ne sont pas les mêmes face à un mail privé humiliant ou face à une déclaration homophobe d’un secrétaire d’État », détaille-t-elle.
De même, la mairie soutient le mouvement “No Hate”, une campagne internationale contre les propos haineux. Ce projet participatif, lancé par et pour les jeunes au Conseil de l’Europe, fédère, dans 45 pays, des programmes de sensibilisation visant à promouvoir la cybercitoyenneté ou lutter contre la violence en ligne et les discours intolérants.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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