L’association Les Petits Débrouillards met la science à portée des petites mains des enfants qui participent à ses ateliers. Une vulgarisation dont l’objectif est de développer leur esprit critique par la réalisation d’expériences ludiques. Une démarche inscrite pleinement dans un processus d’éducation populaire.
Faire comprendre, comprendre pour agir. Telle est la devise de l’association d’éducation populaire Les Petits Débrouillards, dont l’objectif est de rendre la science accessible à tous, et en particulier aux plus jeunes. Créé en 1986, le concept a été importé du Québec avant de se développer dans l’Hexagone et de s’implanter à Toulouse en 1992. « L’idée est de développer l’esprit critique des enfants par une démarche expérimentale. De les aider à comprendre leur environnement par la pratique », explique Camille Crépin-Leblond, responsable de l’antenne haut-garonnaise de l’association.
Au travers d’ateliers participatifs, les enfants appréhendent ainsi les sciences de manière plus ludique que l’approche proposée à l’école. « Afin d’aiguiser leur curiosité et de les amener à s’interroger sur ce qui les entoure, nous utilisons une pédagogie active, loin des cours polycopiés qu’ils ont l’habitude d’étudier », précise la responsable toulousaine.
Ainsi, les animateurs proposent aux plus petits, de 3 à 6 ans, une vulgarisation de la science à l’extrême à l’aide d’outils adaptés à leur âge, comme les contes scientifiques. « C’est l’histoire de H²O, une goutte d’eau qui descend de son glacier pour aller se jeter dans l’océan », raconte Camille Crépin-Leblond. Un périple captivant durant lequel les enfants réalisent des expériences pour une meilleure compréhension. Et dont l’association profite pour les sensibiliser aux enjeux écologiques. C’est d’ailleurs l’un des trois principaux axes de réflexion des Petits Débrouillards, avec le numérique et le vivre ensemble.
Le principe reste le même pour les plus grands, qui jouent ainsi avec la chimie, l’astronomie, la robotique… Rien n’est impossible. « Même le droit à l’erreur fait partie du processus, il faut simplement apprendre », conclut la responsable de la structure.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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