Michel Boussaton, conseiller régional d’Occitanie délégué à la santé signera la charte “Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens” pour réduire l’exposition des citoyens et préserver leur santé et celles des générations futures.
A l’occasion d’une matinée d’information et de mobilisation pour aller vers un territoire sans perturbateurs endocriniens organisée à l’Hôtel de Région de Toulouse, Michel Boussaton, conseiller régional délégué à la santé et représentant Carole Delga, interviendra en ouverture de l’évènement et signera la Charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens » aux côtés d’André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé, et en présence de l’Agence Régionale de Santé Occitanie.
Face aux impacts avérés des perturbateurs endocriniens, qui se retrouvent dans de nombreux produits de consommation courante (plastiques, produits alimentaires, cosmétiques, matériaux de cuisine, etc), la Région souhaite à travers la signature de cette charte, et en cohérence avec le nouveau modèle de développement qu’elle promeut, se mobiliser pour réduire l’exposition des citoyens et préserver leur santé et celles des générations futures.
Aussi, la charte, adoptée à l’unanimité lors de l’Assemblée Plénière du 28 mars dernier et qui sera officiellement signée mercredi, vise à limiter, dans un premier temps, puis à éliminer l’usage de produits contenant des perturbateurs endocriniens (phtalates, parabènes, etc). La charte encourage également la mise en œuvre de bonnes pratiques dans le quotidien afin de réduire le contact avec ces substances, notamment dans la cuisine et l’alimentation mais aussi dans l’air intérieur des habitations.
« Cette charte que nous signons aujourd’hui s’inscrit dans la continuité des actions que nous menons en faveur de la santé de la population. Elle fait notamment écho au pacte régional pour une alimentation durable qui promeut une alimentation de qualité notamment auprès des jeunes mais aussi la réduction du plastique dans la restauration collective. Mais face aux enjeux posés par ces perturbateurs, notre démarche doit être globale. C’est pourquoi, aux côtés de Michel Boussaton, je proposerai en décembre prochain un plan d’action complet traduisant des engagements concrets de la Région. Il regroupera à la fois des actions d’information du grand public et des acteurs concernés, mais également de soutien à la recherche et à l’innovation. Car aujourd’hui il ne s’agit pas de pointer du doigt un tel ou un tel mais bien de proposer des solutions alternatives pour l’avenir », a déclaré Carole Delga en amont de l’événement
En matière de lutte contre les perturbateurs endocriniens, la Région est déjà mobilisée, notamment aux côtés des agriculteurs.trices afin de développer les circuits courts et encourager le développement de pratiques visant à la réduction des phytosanitaires. Actuellement 1ère région bio de France, la Région accompagne également la conversion des agriculteurs.trices et finance les investissements matériels spécifiques au bio, à travers la mise en œuvre du Plan Bi’O.
L’alimentation, identifiée comme grande cause régionale, constitue un autre levier d’action. Fruit d’une large concertation, qui a recueilli près de 100 000 contributions citoyennes, le 1er « Pacte régional pour une alimentation durable en Occitanie » a été adopté fin 2018. Par ailleurs, le futur dispositif « Zéro plastique en resto’co » doit permettre à la Région d’accompagner les lycées d’Occitanie vers la suppression de tous les emballages.
Enfin, à travers le futur plan régional pour un territoire sans perturbateurs endocriniens qu’elle proposera au vote des élus régionaux en décembre prochain, la Région souhaite amplifier les politiques déjà menées dans plusieurs secteurs avec notamment :
– L’amplification du soutien financier que la Région accorde d’ores et déjà aux projets de recherche menés sur le sujet ;
– Le déploiement d’une politique d’achats sans perturbateurs endocriniens ;
– La diffusion plus large de l’information auprès des professionnels de la santé, des travailleurs sociaux mais également du grand public ;
– Le soutien des entreprises locales afin de développer l’innovation et faire émerger des solutions alternatives.
Source: communiqué de la Région Occitanie
Commentaires