Cette semaine, la rédaction du Journal Toulousain s’est penchée sur les solutions locales pour éclairer autrement.
«Arrêtons d’éclairer la nuit quand il n’y a personne dans nos rues.» C’est ce que prône l’équipe de la société Kawantech, basée à Labège. Elle a donc inventé “Kara”, un capteur installable directement sur les réverbères et fonctionnant en réseau. Si un piéton se trouve dans une zone, les différentes installations communiquent entre elles pour optimiser l’éclairage sur son passage. Et si c’est une branche d’arbre qui bouge près du capteur ? Kara fait la différence. Lorsqu’il n’y a personne, le luminaire baisse également son intensité et éclaire à 10 à 15 % de ses capacités. Plus d’une cinquantaine de réverbères toulousains sont déjà équipés. Et jusqu’à 70% d’économie ont été réalisée grâce à ce système.
Et si la luminosité ne venait pas uniquement des éclairages, mais de la route elle-même ? Depuis plus de trois ans, le groupe Malet, spécialiste des travaux routiers en Haute-Garonne, s’est associé à un éclairagiste pour mettre en place “lumiroute”. Il s’agit d’un procédé basé sur l’association d’un revêtement réfléchissant, un enrobé plus clair que celui traditionnellement utilisé, et d’un système d’éclairage LED. Le dispositif a été testé à Toulouse en 2013, mais aucune collaboration plus étendue n’est encore actée avec la ville. En revanche, l’idée a déjà séduit Limoges et La Teste-de-Buch près d’Arcachon. Le Cerema (Centre d’étude et d’expertise sur l’aménagement) a ainsi pu tester l’efficacité de ce dispositif : les premiers résultats montrent une économie de 70% sur l’éclairage.
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