Pour aller plus loin, la rédaction met cette semaine en lumière des initiatives sur le thème de la pollution lumineuse. Des idées, des initiatives et des applications lumineuses pour s’éclairer de manière plus responsable.
Il est possible d’illuminer son jardin de manière écologique grâce à un système de lampes solaires. Elles produisent leur propre énergie grâce à la lumière du soleil que ses panneaux photovoltaïques captent le jour. Pas la peine d’utiliser des ampoules de 150W, une lumière moins puissante crée moins de contraste avec l’obscurité et donne donc une plus grande visibilité. Il en existe aussi équipées de détecteurs de présence, limitant le temps d’éclairage au temps d’utilisation. Les ampoules qui contiennent beaucoup d’ultraviolets sont à éviter. Attirés comme des aimants, les insectes en oublient de se nourrir et de se reproduire. Autre solution : l’utilisation d’abat-jours empêche également la fuite de lumière vers le ciel.
À force d’observer la Grande Ourse ou Cassiopée en scrutant le ciel toulousain, on en oublie presque les autres constellations. Dans un ciel dégagé, 2 000 à 3 000 étoiles sont visibles à l’œil nu en un lieu donné. Ce nombre tombe à quelques dizaines en ville à cause de la pollution lumineuse. Pour y voir plus clair, l’application gratuite “Ciel en péril” fournit une carte virtuelle de la Voie lactée. En plaçant un smartphone en direction des astres, elle explique ce que l’observateur est censé voir, même si le ciel est noir. Les mesures enregistrées sont ensuite envoyées de façon anonyme au projet “Globe at night”, qui recense la pollution lumineuse partout dans le monde.
Ciel en péril, disponible sur l’App Store et sur Android
Un livret pédagogique pour sensibiliser aux causes et aux conséquences liées à l’éclairage artificiel est disponible sur le site internet du “Jour de la nuit“. L’association Agir pour l’environnement y explique la signification du terme “pollution lumineuse”, son impact sur l’environnement ou sur notre santé, propose des alternatives et donne des clés pour assurer la sécurité nocturne des citoyens. Le “Jour de la nuit” organise également des animations pour observer les étoiles chaque année partout en France.
Depuis le centre-ville de Toulouse, difficile d’apercevoir les étoiles : elles sont plus visibles à l’abri de la pollution lumineuse, dans les campagnes, loin de toute activité humaine. L’association Avex propose une carte sur son site internet montrant les différents niveaux de pollution lumineuse en France et en Europe. La carte aide à trouver les lieux où le ciel est suffisamment dégagé aux alentours de la Ville rose, comme la commune d’Esperce située à 40 km. Le mieux est encore d’aller les observer dans les Pyrénées.
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La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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