Ce mardi 1 février 2022, les comités locaux de soutien à Valérie Pécresse, en Haute-Garonne, se sont réunis pour lancer la déclinaison « sur le terrain » de la campagne présidentielle de celle qui est présentée comme la candidate naturelle de la droite et du centre.
Un « leader naturel », avec de la « niaque » et une « capacité à réformer même quand c’est difficile »… Les soutiens de Valérie Pécresse, la candidate Les Républicains (LR) à l’élection présidentielle 2022, n’ont pas tari d’éloges au moment d’évoquer les raisons de leur engagement derrière celle qu’ils considèrent comme la candidate naturelle de la droite et du centre.
Et c’est avant tout cette capacité à rassembler au-delà des limites de son parti que les comités “La Haute-Garonne avec Pécresse” et “Les femmes 31 avec Valérie” ont souhaité mettre en avant au moment du lancement de la déclinaison locale de la campagne présidentielle. Ainsi, des représentants des principaux partis de la droite et du centre (UDI, Les Centristes et LR) et quelques personnalités issues de la société civile étaient réunis, ce mardi 1er février, autour de Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse, pour présenter les axes majeurs qui vont donner l’orientation de cette campagne dans le département.
« Nous devons faire la pédagogie du projet défendu par Valérie Pécresse pour fédérer un maximum de personnes », défend Laurence Arribagée, co-présidente du comité “La Haute-Garonne avec Pécresse”, au côté de Pierre Esplugas-Labatut et Philippe Perrin.
Pour cela, ce comité généraliste va s’appuyer sur sa base militante afin de mener des actions classiques : présence sur les marchés, tractage, porte à porte, communication sur les réseaux sociaux, etc.
L’objectif étant de « faire la tournée des 10 circonscriptions de la Haute-Garonne d’ici la mi-mars », ajoute celle qui est également présidente la fédération locale Les Républicains 31. Une tournée qui devrait se conclure par un grand meeting métropolitain à Toulouse dans la semaine du 7 mars.
Mais, afin de ne pas se contenter de prêcher des convaincus et convaincre au delà de leur électorat habituel, les comités locaux de soutien à Valérie Pécresse ont souhaité associer des personnalités de la société civile. Ainsi, l’ancien spationaute Philippe Perrin, qui s’était déjà engagé dans la campagne municipale de Jean-Luc Moudenc avant de prendre ses distances avec sa majorité, reprend donc du service pour défendre les axes économiques et écologiques du programme de la candidate.
« Les écolos ne sont pas chez Yannick Jadot »
« Je crois Valérie Pécresse courageuse et capable d’amener la France sur le chemin du redressement économique », justifie Philippe Perrin avant de légitimer la dimension écologique de cette candidature. « La question est de savoir où sont les écolos ? Ils ne sont pas chez Yannick Jadot, si l’on en croit les sondages. En effet, l’écologie n’est ni partisane ni dogmatique mais plurielle et rationnelle. Il faut une approche équilibrée qui se fonde en partie sur l’énergie nucléaire, avec 6 EPR, sinon ça ne passe pas », défend l’ancien spationaute.
Pour Alexandra Rotondo, chef d’entreprise, c’est le caractère « ferme et bienveillant » de la candidate qui l’a séduite avant d’être convaincue par son engagement en faveur de la cause des femmes. « Défendre les femmes, ce n’est pas déconstruire les hommes mais construire un monde plus juste avec eux », précise-t-elle. Une cause qu’elle défendra notamment au sein du comité de spécifique “Les Femmes 31 avec Valérie”.
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