Le procès opposant Guy Novès à la Fédération française de rugby a eu lieu ce jeudi 14 février au tribunal des prud’hommes de Toulouse, devant une salle comble. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France, licencié le 27 décembre pour faute grave, demande 2,9 millions d’euros d’indemnités à la fédération.
Ses réclamations portent notamment sur une rupture abusive de contrat, un préjudice de notoriété ainsi que sur des indemnités au titre des heures supplémentaires passées à visionner des rencontres de Top 14.
La fédération, elle, tente de requalifier le contrat de Guy Novès de CDD en CDI, « ceci afin de faire baisser les indemnités dues à Guy Novès », selon Maître Nougarolis, l’avocat de ce dernier. De plus, pour lui, la Fédération ne démontre rien dans les pièces qu’elle fournit quant à la « faute grave » supposée.
Les débats ont également porté sur le management et le caractère de Guy Novès, Maître Aguera, avocat de la FFR, basant sa défense sur « l’orgueil démesuré » de l’ancien entraîneur du Stade Toulousain.
Les deux parties se retrouveront le 8 avril pour le jugement du Conseil des Prud’hommes.
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