Le Stade toulousain et le TO XIII vont partager le stade Ernest Wallon. Les deux clubs de rugby de la Ville rose ont signé, ce jeudi 15 avril, une convention qui entérine la mutualisation de l’équipement pour les neuf prochaines années.
Le Stade toulousain prend officiellement un colocataire. Même si dans les faits le Toulouse Olympique (TO) avait déjà commencé son déménagement avec un premier match disputé au début de l’année 2020, l’équipe de rugby à treize locale emménage officiellement au stade Ernest Wallon. Les deux principaux clubs de rugby de la Ville rose vont donc jouer dans la même enceinte, au moins jusqu’en 2030. En effet, les présidents des deux équipes ont signé, ce jeudi 15 avril, une convention qui entérine la mutualisation de l’équipement, propriété de l’association des Amis du Stade Toulousain, pour les neuf prochaines années.
« C’est une immense fierté de pouvoir dire que Ernest Wallon est désormais la maison du Toulouse Olympique. En nous appuyant sur notre identité, notre histoire et notre philosophie, nous nous efforcerons d’enrichir encore plus l’aura de cette enceinte mythique », s’est ainsi félicité Bernard Sarrazain, président du TO XIII. Son club avait été contraint d’abandonner le stade Arnauné, aux minimes, en raison de travaux entrepris par la mairie en 2017.
En plus de disputer des matchs dans l’enceinte du stade Ernest-Wallon, propriété des Amis du Stade Toulousain, comme c’est le cas depuis le début de l’année 2020, le TO XIII va désormais pouvoir y installer l’ensemble des ses bureaux et sa boutique. Les joueurs disposeront de leur propre vestiaire et le club treiziste pourra également mettre le stade à ses couleurs. Le temps des matchs de Championship, l’équivalent d’une deuxième division européenne où évolue le TO XIII, le Stade Toulousain abandonnera donc le rouge et noir pour se parer de bleu et blanc.
Avec ce renfort, le stade Ernest Wallon s’impose encore un peu plus comme une place forte incontournable du rugby national et européen. Il ne manquera, désormais, plus que le retour des spectateurs pour que la fête soit complète.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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