Ça y est, le « mécano » de Jean-Luc Moudenc est assemblé. Assises par ordre alphabétique derrière le maire sortant, les 70 personnalités d’Aimer Toulouse, étaient présentes ce lundi 9 décembre, pour la présentation finale de la liste.
Il est le premier à présenter sa liste complète et ordonnée. Ce lundi 9 décembre, Jean-Luc Moudenc a dévoilé l’ensemble de son équipe, composée comme en 2014 de 50 % de membres de partis et 50 % de citoyens non encartés, même si certains faisant partie de cette catégorie ne sont pas des débutants en politique comme Pierre Trautman, Francis Grass ou Daniel Rougé.
Fidèle à son credo selon lequel « les bonnes solutions pour Toulouse n’ont pas de couleurs politiques », Jean-Luc Moudenc peut compter, au total, sur le soutien de sept formations de la droite et du centre, dont cinq ayant proposé des candidats. Avec 19 représentants (dont 15 en position éligible), c’est LR qui pèse le plus dans cette alliance devant LREM qui obtient 8 places (dont cinq éligibles).
Le reste des encartés se compose de quatre membres du Mouvement radical social et libéral (MRSL) de Jean-Jacques Bolzan et Jean-Michel Lattes, de deux UDI et d’un représentant d’Agir (François Chollet). Ancien membre de Debout le France, l’actuel adjoint à la sécurité Olivier Arsac est quant à lui désormais considéré comme « divers droite ».
« Certains ont accepté de travailler ensemble alors même qu’ils ont des désaccords profonds sur le plan national », se réjouit le candidat à sa réélection. Ainsi, les membres de La République en Marche devront notamment cohabiter avec Jean-Baptiste de Scorraille, élu LR mais aussi membre de Sens commun, 31 ème sur la liste.
En juin dernier, le comité politique de LaREM en Haute-Garonne avait pourtant adopté une feuille de route actant comme préalable à tout accord le refus de participer à une coalition avec des représentants de ce mouvement proche de la Manif pour tous.
Une condition visiblement rejetée par Jean-Luc Moudenc, qui refusera également toute alliance au second tour. Sans être cité, le Modem, qui a décidé de faire sa propre liste, est prévenu. « On ne fait pas semblant d’être ami en 48 heures, la liste telle que nous l’avons définie aujourd’hui est intangible », assure le maire, ciblant également au passage d’éventuels accords du coté de l’opposition.
Enfin, comme depuis le début de la campagne, Jean-Luc Moudenc a fait preuve d’un certain talent d’équilibriste en prônant la continuité et l’expérience tout en louant le renouvellement. Si « toutes les villes qui réussissent sont celles qui parviennent à se libérer de la tyrannie du court terme », il faut tout de même « correspondre aux attentes de renouvellement exprimées par les Toulousains », plaide-t-il.
Ainsi 54 % des colistiers sont des nouveaux visages. Un taux qui passe à 40 % entre la 1ère et la 53ème place. De même, c’est une équipe rajeunie que propose le candidat : 48 ans de moyenne d’âge contre 50 en 2014 et 56 pour la majorité sortante. De quoi couper l’herbe sous le pied de la concurrence : « Vous n’avez pas besoin de choisir des opposants pour avoir du renouvellement », adresse-t-il aux Toulousains.
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