Dispensé par différentes structures et associations toulousaines, le Contrat local d’accompagnement à la scolarité a pour objectif de fournir à chaque jeune les apports culturels nécessaires à sa réussite scolaire.
Pour appréhender sereinement la scolarité, tout ne se joue pas forcément dans l’enceinte des établissements. Porté au niveau national par la Caisse d’allocations familiales et financé par les collectivités locales, le Contrat local d’accompagnement à la scolarité (Clas) est un dispositif visant à offrir, aux côtés de l’école, les ressources et apports culturels que les élèves ne trouvent pas toujours dans leur environnement social.
Le but est double : aider les jeunes à acquérir des méthodes susceptibles de faciliter l’accès au savoir et élargir leurs centres d’intérêt. « Ce n’est pas juste de l’assistance aux devoirs mais un soutien global qui va de l’organisation du travail à l’ouverture culturelle. Il y a aussi un volet soutien à la parentalité : une partie de la démarche consiste à aider les familles à décrypter les codes liés à la scolarité », résume Sandra Dupouy, chargée de développement à l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), une structure parmi la vingtaine (associations, centres sociaux, MJC…) habilitées à prendre en charge cet accompagnement à Toulouse.
Le Clas est gratuit et se déroule en dehors du temps scolaire, de manière individuelle ou par groupe de quatre. Avec l’Afev, ce sont les étudiants bénévoles qui, après avoir reçu une formation, assurent l’accompagnement. « Cela se passe souvent dans les bibliothèques mais nous organisons régulièrement des sorties collectives dans des lieux culturels, parfois même avec les familles. Les accompagnants essayent au maximum de s’appuyer sur ce que l’élève voit en cours. L’objectif est de donner du sens à l’apprentissage », explique Sandra Dupouy.
Pour chaque enfant, une convention est passée entre l’association, la mairie et l’établissement scolaire. L’Afev en suit actuellement 350 : « Grâce à notre réseau d’étudiants répartis dans de nombreuses filières, nous travaillons aussi beaucoup sur l’orientation avec les collégiens », ajoute Sandra Dupouy, qui retient l’amélioration de la concentration des élèves et une meilleure posture vis-à-vis des enseignants.
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