Chanter pour apprendre la langue. Depuis un an, l’école de musique de la salamandre au Mirail propose aux non-francophones de se retrouver une fois par semaine pour chanter. Autour d’une professeure, une dizaine d’étrangers poussent la chansonnette. Une manière d’apprendre la langue mais aussi d’échanger, et pour les plus isolés de se créer un réseau. Des Syriens et des Tchétchènes ont ainsi appris à chanter “Bidonville” de Claude Nougaro ou encore “Le Sud” de Nino Ferrer. Et ça devrait se poursuivre cette rentrée.
Un dictionnaire pour les réfugiés syriens. «Quand j’ai vu tous les problèmes qu’avaient les réfugiés, j’ai dit: “il faut faire quelque chose”. » Henri Goursau, éditeur basé à Saint-Orens, a donc décidé l’an passé de distribuer gratuitement un fascicule polyglotte adressé aux migrants syriens. « Nous avons traduit 200 phrases de la vie de tous les jours de l’arabe vers 26 langues, pour dire que l’on a faim ou même simplement pour saluer ». Il se réjouit du succès rencontré : « Nous n’en avons plus que deux ou trois aujourd’hui. » Pour continuer sa démarche, l’éditeur a décidé de créer une application pour smartphone.
Construire pour se reconstruire. Jean Claude Escriva vient d’inventer un abri pour réfugiés. Fait de palettes en bois transformé, il permet à n’importe qui de construire une cabane de 25 m². Plus solide et plus sain que les tentes proposées par les ONG, ce toit de fortune est testé en Italie dans un camp à Brindisi. Le créateur de cette société de Ramonville, appelée Sofrinnov, souhaite que ces hébergements soient construits par leurs propres occupants pour leur rendre une certaine dignité. Certaines familles roms de Toulouse pourraient en bénéficier.
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La rédaction
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