1/ Collectes solidaires
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Le Réseau d’actions solidaires internationales & Réseau d’insertion nationale des exilés, appelé Rasi-Rine, organise le soutien de réfugiés par des actions locales mais aussi directement en zone de conflit. S’engager dans cette association créée à Blagnac en février dernier, permet d’agir concrètement en participant, entre autres, à des collectes et redistributions de vêtements et d’équipements. Du matériel qui est ensuite envoyé en Syrie par containers ou apporté aux réfugiés de la région. Cet été, grâce à l’aide des bénévoles, plus d’une tonne de nourritures a ainsi été distribuée à Toulouse.
2/ Coup de main administratif
La Croix Rouge gère l’accueil des demandeurs d’asile de la ville. L’association doit ainsi les aider à y voir plus clair dans les différents papiers administratifs mais aussi à faire des photos d’identité. Pour cela, elle a donc un besoin permanent de bénévoles. Leurs tâches : accueillir les nouveaux arrivants du département, leur délivrer un formulaire de demande d’admission, les aider à le remplir… Aucune formation n’est nécessaire, cette mission est ouverte à tous.
3/ Accueillir chez soi
En attente d’une solution durable d’hébergement, les demandeurs d’asile peuvent être logés chez des bénévoles. Des séjours n’excédant pas 4 à 6 semaines sont organisés par exemple via Welcome en France. Cette initiative est proposée par le Service jésuite des réfugiés, ouvert à tous, sans distinctions politiques ou religieuses. Pour participer, les bénévoles reçoivent avant tout un coordinateur de l’association chez eux. Celui-ci détermine qui peut être accueilli dans cette maison. Un “tuteur” vient aussi régulièrement vérifier le bon déroulement du séjour. Ce programme permet aux migrants d’éviter de dormir dans la rue mais aussi d’échapper à l’isolement.
4/ En parler autour de soi
Pour sensibiliser à la question de l’immigration, des Toulousains organisent des temps de partage entre amis, entre collègues, ou même en famille. Cela permet notamment d’éclairer ses proches sur les expériences des migrants, leurs parcours ou même de transmettre des données chiffrées. Cela peut se faire via un débat mais aussi par exemple, par la projection de courts-métrages. Pas besoin d’être un expert en flux migratoire : l’association La Cimade donne les outils pour communiquer.
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