Pierre Castéras : « Jusqu’à nouvel ordre, je suis le référent de LREM en Haute-Garonne »
Pierre Castéras coupe court à la rumeur. Le référent départemental de La République en marche réfute les informations selon lesquels il pourrait être bientôt démis de son mandat.
« Mon départ n’est pas à l’ordre du jour. » Pierre Castéras tient à démentir les informations diffusées sur le blog politique de “France 3 Occitanie”. Selon ce dernier, le responsable départemental pourrait être sous peu « exfiltré en douceur » par le mouvement d’Emmanuel Macron : « France 3 Occitanie a eu accès à un échange entre Toulouse et Paris dans lequel il est précisé que Pierre Castéras n’aura bientôt plus de responsabilités au sein de LREM31 », écrivent nos confrères.
L’intéressé, intronisé en automne de l’année dernière, répond sans ambages qu’il dispose d’un mandat de trois ans « qui ne peut être révoqué que sur avis du bureau exécutif du mouvement ». « Ce n’est pas le fait du prince », insiste-t-il.
Un appel au boycott trop bruyant ?
Le référent serait sur la sellette depuis qu’il a demandé aux sept élus métropolitains LREM de s’abstenir de voter la fusion entre Toulouse Métropole et le Département si les conditions fixées par Jean-Luc Moudenc y étaient maintenues. Une réforme pourtant encouragée par Emmanuel Macron. Sa requête, diffusée dans la presse locale, n’aurait pas été du goût de tout le monde : « Matignon et le secrétariat en charge des relations avec le Parlement sont intervenus. Les sept “Frondeurs” ont été contactés les uns après les autres », peut-on lire sur le blog.
Là encore, Pierre Castéras est formel : « Il n’y a eu ni pression ni coup de téléphone. Lorsque je m’exprime, c’est au nom de LREM. Mes propos sont validés par les membres du comité politique local et par les cadres du mouvement à Paris », assure-t-il.
Le dénouement est proche
Le référent de La République en marche dit être régulièrement « la cible de certains médias ». « Cela signifie que je gêne, que nous sommes en train de casser l’entre-soi des partis traditionnels. On voudrait que le match retour des dernières municipales se joue sans nous, mais cela ne se passera pas comme ça », prévient-il.
Le doute sera rapidement levé puisque, selon “France 3 Occitanie”, si Pierre Castéras devait être démis de son mandat, ce serait dès ce samedi 1er décembre, à l’issue de l’élection nationale du délégué général de LREM, qui se déroulera à Paris. « J’y serai et nous verrons bien ce qui en ressortira… », conclut-il.