Directeur stratégique chez Liebherr Aerospace, Nicolas Bonleux incarnera la ligne instaurée par Laurent Wauquiez à l’occasion des prochaines élections fédérales du parti Les Républicains. Avec l’envie de servir son pays.
DRC’est une idée certaine de la France qui guide le parcours de Nicolas Bonleux. Issu d’une famille d’agriculteurs dans le Tarn du côté de sa mère et d’un père militaire qui finira sa carrière au grade de général, il a connu une enfance marquée autant par les déménagements que par les pèlerinages à Colombey-les-Deux-Eglises. « La politique était très importante à la maison. Mon père était un gaulliste pur et dur et s’est présenté à plusieurs élections », raconte le candidat à la présidence de la fédération départementale du parti Les Républicains.
Malgré le vœu familial de le voir épouser une carrière de militaire ou d’ingénieur, c’est pour se rendre à son tour « utile à la grandeur de la France » qu’il opte pour de hautes études de commerce (HEC). « Dans les années 1980, le pays avait besoin de gens pour exporter, c’était le défi de l’avenir. Et contrairement à 90 % de mes camarades qui ont ensuite rejoint les rangs de la finance, j’ai choisi de m’orienter vers le monde de l’industrie. » Et plus particulièrement celui de l’aéronautique, où le potentiel d’exportation est immense.
Question politique, c’est à Démocratie Libérale qu’il débute son engagement à la fin des années 1990. Un parti alors incarné par Alain Madelin au niveau national et par Serge Didier à Toulouse. En 2002, il sera du grand rassemblement au sein de l’UMP. Et si la famille de droite apparaît aujourd’hui divisée, Nicolas Bonleux reste convaincu de l’intérêt de faire bloc : « J’ai été traumatisé par les législatives de 2002, où la droite est arrivée éclatée. Mais l’union ne peut se faire qu’autour d’une ligne claire à partir de laquelle on fixe des priorités. Ce que je reproche à l’équipe de Laurence Arribagé, c’est justement de ne pas avoir de ligne. » Lui assume totalement celle instaurée par Laurent Wauquiez depuis son élection à la tête du parti : la restauration de l’autorité de l’État, la lutte contre les communautarismes et une Europe forte réduite aux pays les plus engagés.
Et ce, malgré le visage controversé du nouveau chef de Républicains. « Il est en train de prendre ses marques dans un contexte difficile », assure Nicolas Bonleux. L’homme ne craint de toute façon pas les combats, lui qui s’était présenté aux législatives de 2012 contre le socialiste Gérard Bapt. Ni les numéros d’équilibriste, puisqu’il devra imposer une ligne droitière sur une terre plutôt centriste. « J’ai fait partie de l’équipe de Jean-Luc Moudenc aux municipales. On peut s’asseoir à la même table sans renoncer à ses valeurs. Quand on veut changer les choses, la manière la plus puissante est d’être élu. Et je veux l’être pour enfin faire exister le parti dans le département », martèle Nicolas Bonleux.
Commentaires
LANDREAU le 18/09/2024 à 21:24
J'ai pu lire dans un article concernant les prochaines élections internes des Républicains de Toulouse, que certains avaient quitté le groupe, parce qu'ils étaient en désaccord avec la politique de Laurence Arribagé Présidente ? Je crois savoir de source sûre que ces personnages en questions avaient tous pris du recul AVEC LEUR PARTI pour des raisons personnelles, et non parce que la Présidente les avait fait fuir.
Il est toujours regrettable que l'on rajoute des faits qui ne sont pas lorsqu'il s'agit de candidature pour une élection, dans le seul de démolir le principal en lisse.
Il s'agit de cinq ou six de ces gens là, alors que cette famille politique rassemble plus de 3000 adhérents qui d'après la bonne rumeur qui circule les deux tiers au moins renouvèleraient leur confiance à Laurence Arribagé.