Psychiatre de formation, Laurent Lesgourgues est conseiller municipal de la ville de Toulouse, chargé de la promotion et la prévention de la santé, et maire du quartier Jolimont. Celui qui a fait du respect de toutes les sensibilités et de la recherche de l’identité son leitmotiv, répond à nos questions… décalées.
La pire soirée que vous ayez connue ?
Une soirée conventionnelle entourée de personnes sans curiosité.
Un souvenir de ce que vous avez acheté après avoir touché votre premier salaire ?
J’aimerais pouvoir dire un cadeau pour ma mère… Mais ce n’est pas le cas !
La situation la plus délicate que vous ayez connue ?
Être à deux doigts du mariage.
Votre principale phobie ?
Une phobie serait un frein et je déteste être freiné. Mais j’ai un rejet quasi phobique de l’immuable.
Le plat que vous détestez ?
La cervelle, un comble pour un psychiatre.
Une recette de cuisine à nous conseiller ?
Les pâtes au citron : des pâtes… et du citron ! Plus généralement tout ce qui est simple et bon.
Votre destination de vacances préférée ?
Biarritz, au plus près des racines familiales paternelles.
Votre endroit préféré à Toulouse…
Les Argoulets où tout prend maintenant sa place… et le CEAT, là où tout doit trouver sa place.
Ce que vous ne supportez pas chez les autres ?
L’égocentrisme qui équivaut à nier l’autre. C’est antinomique avec une activité politique ou médicale.
L’animal qui vous fait peur ?
Les serpents, certainement un vieux traumatisme freudien !
Un souvenir de vacances ?
Partir dans les montagnes ariégeoises avec mon grand-père qui était épicier ambulant.
« Je ne sais pas mentir, c’est un vrai problème… ou un atout ! »
La carrière que vous n’auriez jamais pu embrasser ?
Tous les métiers qui isolent. J’aime trop des relations humaines.
Un concert qui a marqué votre vie ?
Plutôt un groupe, les Eagles et Hôtel California. Le slow le plus long que je connaisse, un facteur temps important dans l’adolescence !
Quel est votre plus grand regret ?
Ne pas m’être engagé en politique plus tôt, une passion s’épanouit souvent avec certaines rencontres, pour moi ce fut Jean-Luc Moudenc.
Une remarque désobligeante qu’on vous a faite récemment ?
Être intransigeant, mais cela n’est pas désobligeant.
Vous souvenez-vous d’un (gros) mensonge d’adolescence ?
Je ne sais pas mentir, c’est un vrai problème… ou un atout !
Votre film référence ?
La société du Guépard, l’amour impossible d’Out of Africa et les stéréotypes de Billy Eliot.
Si la fin du monde approchait, que vous empresseriez-vous de faire?
Je lui demanderai d’attendre un peu.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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