Guy Novès ne votera pas pour Jean-Luc Moudenc, contrairement à ce qu’affirme le communiqué de presse signé et envoyé par 156 personnalités toulousaines.
Non inscrit sur les liste électorales, Guy Novès ne pourra pas voter pour Jean-Luc Moudenc ce dimanche 28 juin © Caroline Léna becker CC By 3.0Nous avons vérifié. L’ancien entraîneur du Stade Toulousain, Guy Novès ne votera pas pour Jean-Luc Moudenc, ce dimanche 28 juin, malgré ce que prétend le communiqué envoyé à la presse le vendredi 19 juin et qu’il a signé en compagnie de 155 “acteurs du territoire”.
En effet, ce document qui appelle à voter pour le maire sortant affirme, dès les premières lignes : “Nous, acteurs du territoire, nous voterons Jean-Luc Moudenc pour préserver les emplois des Toulousains”. Or, Guy Novès n’est pas inscrit sur les listes électorales toulousaines. En effet, l’ancien homme fort du Stade, qui vit à Pibrac, est désormais inscrit sur les listes électorales de la commune de Leucate, dans l’Aude, où il s’est présenté sur la liste du maire sortant, Michel Py, en dernière position.
“À Toulouse comme à Leucate, mon engagement est apolitique et consiste essentiellement en une démarche de soutien”, justifie celui qui fut également sélectionneur de l’équipe de France de rugby. Si celui-ci ne pourra donc pas concrétiser son soutien par un bulletin dans l’urne, Guy Novès se dit particulièrement attaché au sort de la ville qui l’a vu naître et où il a passé l’essentielle de sa carrière.
“Mon fils est né ici, j’y ai ma maison familiale : je suis un Toulousain pur jus. Je souhaite défendre la candidature de Jean-Luc Moudenc car celui-ci me paraît la personne idoine pour défendre l’économie toulousaine dans un contexte de crise”, défend Guy Novès qui insiste sur le caractère désintéressé de sa démarche. “Je n’attends rien de cette élection. Je n’ai rien à perdre ni à gagner”.
Le communiqué est disponible ici.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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