De nouvelles élections législatives s’organisent dans la première circonscription de l’Ariège. Ce vote fait suite à la décision du Conseil constitutionnel d’annuler l’élection de la députée LFI Bénédicte Taurine. Ceci, après que des bulletins aient été “inversés” lors du premier tour des dernières législatives organisées au mois de juin.
Les habitants de la première circonscription d’Ariège doivent à nouveau se rendre aux urnes. Des élections législatives partielles sont en effet organisées le dimanche 26 mars pour le premier tour et le dimanche 2 avril pour le second tour. Les 213 bureaux de vote répartis dans les 188 de la première circonscription seront, pendant ces deux jours, ouverts aux électeurs de 8h à 18h. Par ailleurs, la clôture des inscriptions sur les listes électorales afin de participer à ce scrutin est fixée à ce vendredi 17 février. Les candidats qui souhaitent se présenter à ces nouvelles législatives ont jusqu’au 3 mars pour se porter candidat, puis la campagne électorale aura lieu du 13 au 25 mars.
L’organisation d’un nouveau vote dans la première circonscription d’Ariège fait suite à la décision du Conseil constitutionnel d’annuler l’élection de la députée Bénédicte Taurine (LFI). Ceci, à cause d’une irrégularité dans l’organisation du premier tour des législatives au mois de juin dernier. En effet, de nombreux bulletins au nom de Bérangère Carrié, candidate du Rassemblement national dans la deuxième circonscription du département, se sont retrouvés dans les urnes de la première circonscription, où le candidat RN était pourtant Jean-Marc Garnier. Ce fut notamment le cas à Tarascon-sur-Ariège, où pas moins de 136 suffrages ont ainsi été considérés comme “nuls”. La préfecture a immédiatement incriminé l’imprimeur, qui aurait mélangé les paquets lors de la distribution des bulletins dans les bureaux de vote.
Cet événement n’a pas manqué de provoquer la colère de Jean-Marc Garnier, d’autant qu’il a loupé la qualification au second tour de huit voix seulement. Le candidat a donc décidé de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel. Et ce dernier vient de lui donner raison.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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