Avec son nouveau documentaire “L’Âge de l’anthropocène, des origines aux effondrements”, sorti en décembre dernier, le réalisateur toulousain Gwarr Greff offre une tribune aux scientifiques qui alertent sur le réchauffement climatique. Pour tout comprendre sur les dangers qui nous guettent et la façon de les limiter.
« On parle clairement d’effondrement, voire de disparition de la vie sur Terre. Le constat étant anxiogène, il fallait donc assurer un accompagnement du spectateur », précise le réalisateur. C’est pour cela qu’il organise régulièrement des débats avec les protagonistes de son documentaire à l’issue des projections.
Mais il y est également question de solutions pour enrayer le scénario catastrophe évoqué par les scientifiques : « Tout n’est pas perdu. Nous pouvons, si nous agissons rapidement, limiter les dégâts. Ce qui permettrait à l’Homme de s’adapter », estime Gwarr Greff. Militant, depuis plusieurs années, au sein du mouvement citoyen Alternatiba, qui se mobilise pour le climat. Un engagement à l’origine de son documentaire : « Cette production est une façon d’amener ma pierre à l’édifice, à mon échelle. Une manière de porter des voix que les pouvoirs publics, qui s’emploient à maintenir le système consumériste tel qu’il est, n’entendent pas », lance-t-il.
Les projections-débats à venir :
– Lundi 2 mars à 12 h 30 : Faculté du Mirail à Toulouse (31) en présence de Frédéric Durand et Gwarr Greff
– Samedi 7 mars à 14 h : L’Arrosoir à Figeac (46) en présence de Karine Demyk et Gwarr Greff
– Dimanche 5 avril à 11 h : American Cosmograph à Toulouse (31) en présence de Gwarr Greff
– Mercredi 22 avril à 21 h : Espace des Diversités à Toulouse (31) en présence de Gwarr Greff
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires