Le moteur de recherche français Qwant va ouvrir un site technologique de traitement des données en Occitanie. Cette future plateforme dotée de supercalculateurs pouvant réaliser des millions de milliards d’opérations par seconde, sera dédiée au stockage et à la gestion d’une quantité vertigineuse d’informations issues de la région.
Qwant, le moteur de recherche français, pourrait installer une partie de ses activités en Occitanie. Créé en 2013, ce ”Google français”, qui défend une politique de neutralité et de respect de la vie privée, a prévu d’aménager, d’ici un an, un site technologique autour du traitement des données en Occitanie. En effet, la pépite du numérique français est l’un des 17 membres fondateurs de l’association Occitanie Data. Un groupement de sociétés spécialisées dans le domaine qui réunit, notamment Airbus, le Centre national d’études spatiales (Cnes) ou Météo France.
Le premier pas du projet de Qwant en Occitanie consiste à ouvrir un espace de stockage numérique qui puisse accueillir une quantité toujours croissante de données informatiques. Ce serveur géant aura pour vocation de réunir et organiser des informations produites en Occitanie. De nature très diverses (santé, transports publics, météorologie, administrations…) il faudra ensuite traiter ces dernières grâce à des outils d’intelligence artificielle. Une technologie qui suppose de développer des puissances de calcul hors normes.
« Cet outil va permettre aux institutions d’analyser plus finement des situations et, ainsi, de prendre de véritables décisions. C’est aussi un moyen de protéger les citoyens. Ceux-ci auront accès à ces informations sans être contraints de passer par les géants américains du numérique qui exploitent leurs données personnelles », se félicite Éric Léandri, le fondateur de Qwant. Bien que le lieu de l’implantation définitive du centre ne soit pas encore acté, Toulouse et Montpellier se disputant cet honneur, le chef d’entreprise assure vouloir tout faire pour que le projet aboutisse.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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