Quand la protection des données devient un marché
En raison du nombre d’attaques ou encore de fuites de données personnelles, certains se sont placés sur le marché de la protection des données. Rencontre.
ITrust, leader en cybersécurité.
«Neuf entreprises sur dix subissent des malveillances sans le savoir», explique Jean-Nicolas Piotrowski, cofondateur d’ITrust. En 7 ans, cette entreprise basée à Labège est devenue une référence régionale et nationale en matière de cybersécurité. Un domaine qui comprend à la fois la lutte contre les malveillances et cyberattaques, le cœur de son activité, mais aussi la protection des données personnelles en entreprise. ITrust propose notamment le logiciel Reveelium, basé sur l’intelligence artificielle et qui «permet de prédire les attaques» pour mieux s’en prémunir. 10 % du chiffre d’affaires de la société vient du service de protection des données. Une activité qui se concentre sur de l’accompagnement et de l’audit, pour appliquer le nouveau règlement européen adopté en mai 2016. «Ce sont des marchés en forte progression, nous affichons 100 % de croissance aujourd’hui», se réjouit le cofondateur. Présents aux États-Unis et dans la plupart des pays européens, ITrust a généré 2 millions d’euros de revenus en 2015.
La protection des données dans sa vie privée.
Telle est l’ambition de DataRmine, une start-up toulousaine fondée par Willy Lafran et le cryptologue (spécialiste du chiffrage informatique) Olivier
Gillot. Grâce à cette application gratuite, il est possible de publier sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter sans que ses données personnelles soient conservées. Les informations partagées sont cryptées, seuls l’utilisateur et ceux qu’il autorise à voir son message y ont donc accès. Ni les réseaux sociaux ou DataRmine ne peuvent les utiliser. Ceux qui ne sont pas autorisés à voir la publication voient s’afficher un message de substitution faisant la promotion d’une association caritative. Pour l’instant, l’application DataRmine ne génère aucun revenu mais l’objectif, à terme, est de monétiser ces publications. «Notre modèle économique va se baser sur la vente de ces espaces à des marques. 70 % des revenus ainsi générés seront reversés à l’utilisateur. Il pourra en garder une partie et reverser le reste à des associations caritatives», explique Willy Lafran.
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