DIVERSITÉ. Après deux ans d’absence, le Printemps de Septembre, retrouve son nom et son mois d’effervescence. Du 21 septembre au 23 octobre, Toulouse bouillonnera d’un festival d’offres diversifiées qui explore toutes les formes d’art. Pour l’occasion, une vingtaine de lieux sera accessible gratuitement.
©Stéphane Arcas
Par Myriam Balavoine
Expositions, concerts, projections, performances, rencontres… Cette année, le festival a un mot d’ordre : diversité. Il y a de tout partout. Dense, intense même, il met en place une programmation hybride, à la fois visuelle et musicale, une affiche d’artistes, sans hiérarchisation, explorant de vastes champs d’expression et de possibles. Cela passe d’abord par une vingtaine de lieux de représentations. Les Toulousains de sortie pourront voir la ville sous un nouveau jour : les bords de Garonne, les bars, les restaurants participent, et deviennent, le temps de l’évènement, un lieu de performance. Mais ce n’est pas tout, une cinquantaine d’artistes se mettra aussi en scène au musée des Augustins, aux Abattoirs, où encore à Paul Dupuy. Les performances s’imprégneront aussi de places célèbres de la ville comme le Couvent des Jacobins, le Château d’eau, l’Hôtel Dieu ou l’espace Bazacle.
« Le festival présente donc presque toutes les formes d’art d’aujourd’hui. Nous souhaitons ainsi en élargir l’idée qu’on s’en fait au quotidien »
Cette année est particulière. La manifestation signe un retour à son esprit originel pour sa 26e édition, avec pour thème “La pluralité des mondes”. « Le festival présente donc presque toutes les formes d’art actuel. Nous souhaitons ainsi en élargir l’idée qu’on s’en fait au quotidien », précise Christian Bernard, directeur du Printemps de Septembre. Pour s’ouvrir l’esprit, le public pourra, par exemple, déambuler entre la cour de la Drac (la direction régionale des affaires culturelles) et celle de la fondation Bemberg. Un parcours pour découvrir, grandeur nature et sous les étoiles, une sélection de films d’artistes. Autre lieu, autre style : lors d’une représentation au Centre de Développement Chorégraphique, le danseur et chorégraphe iranien Ali Moini revisitera des danses sacrées turques en faisant graviter autour de lui des couteaux et en chantant un poème.
L’exposition ‘’Bleu bleu’’, dont le nom est inspiré de celui d’un mythique bar toulousain, mettra elle en avant une pièce de théâtre éponyme. Elle empruntera au spectacle son décor et une partie de ses textes afin de mettre en valeur les œuvres d’artistes variées. Au final, plus de 20 concerts, de multiples expositions, des rencontres entre performeurs et public.
Christian Bernard insiste aussi sur le travail des différents acteurs pour réussir à mettre en place le festival. Le Printemps de Septembre offrirait des créations relevant d’une réelle discussion, d’une collaboration étroite. Il explique : « Le festival a été créé avec l’ensemble des partenaires associés. C’est leur histoire, appuyée par la nôtre, issue de tous nos points de convergence. Cette implication des acteurs locaux est évidemment très importante ». « Il est primordial de se ré-étendre sur l’agglomération et au-delà, pour y exprimer le rôle capital de Toulouse et en être une manifestation ».
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