Le TFC vient de présenter ses nouveaux maillots pour la saison 2021-2022, dessinés par l’équipementier suédois Craft. Sang violet et ADN de pilote de chasse, on vous en dit plus sur cette collaboration inédite.
Du sang violet mais avec de l’ADN de pilote de chasse suédois. Le TFC vient de dévoiler ses nouveaux maillots pour la saison 2021-2022 de ligue 2. Et, cette année, le club de football toulousain a décidé de faire confiance à l’équipementier suédois Craft, spécialiste dans les vêtements techniques adaptés aux conditions extrême. Cette marque, nouvelle venue sur les terrains de football équipe déjà plusieurs clubs de handball dont le Fénix de Toulouse. Un choix qui s’inscrit dans la politique des nouveaux dirigeants de s’associer à de nouveaux partenaires innovants.
Pour cette première collaboration, la marque Craft est allé puiser ses sources dans les racines locales. S’inspirant du dicton qui veut que Toulouse soit ”la Ville rose où le sang coule violet”, l’équipementier suédois a proposé des jeux de maillots aux couleurs traditionnelles. Violet à domicile et rose à l’extérieur. Divisé en deux par un liserai au milieu de la poitrine (rose sur la version domicile), la moitié gauche du maillot est émaillée de croix occitanes en filigrane.
Un dessin qui, au regret de certains supporters, rappelle un peu trop la tenue du Paris Saint-Germain. « La bande au milieu un peu pompée sur Paris, mais joli non ?! », commente ainsi un internaute sur le compte Facebook du club. Et si d’autres regrettent une marque ”en papier », le prix très élevé de la tenue ou, simplement, regrettent celui de l’année passée, la plupart des commentaires de supporters sont élogieux.
Fondé dans les années 70, la marque Craft d’abord imposé dans les sports exigeants où l’on affronte des conditions extrêmes, grâce à des textiles très techniques développées pour… les pilotes de chasses suédois. En effet, la légende de l’entreprise raconte que le fondateur de la marque Anders Bengtsson se serait inspiré de l’accident d’un pilote de chasse forcé de quitter son avion à très haute altitude. Confronté à des températures de moins 50° Celcius, celui-ci aurait vu ses vêtements et sous-vêtements, humides de transpiration, se transformer en carapace de glace en quelques instants.
Profitant des son jogging, qu’il fait près de chez lui, Anders Bengtsson pèse régulièrement ses vêtements et mesure leur hygrométrie. Matériaux utilisés, structure du tricot et superposition de tissus, il compare systématiquement les données jusqu’à obtenir un vêtement en trois couches qui multiplie les propriétés : isolant, absorbant et respirant. L’histoire de la marque est en route et passera par l’armée de l’air suédoise avant de se prolonger au Stadium de Toulouse.
Espérons que cette collaboration ne soit pas le présage d’une année difficile et d’une situation sportive aux conditions extrêmes. Mais, au contraire, celle de la réalisation de l’objectif de montée en ligue 1. Pardon ! Du maintien… dans les deux première places.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires