Indigo Weel débarque à Toulouse avec son concept de free-floating. Des vélos sans stations disséminés aux quatre coins du centre-ville. – Hugo Bernabeu
©IndigoD’ici la fin du mois d’avril, 1 090 vélos aux couleurs d’Indigo Weel seront déployés à Toulouse. Le principe est simple : pas de borne d’attache. « Nous voulons proposer une nouvelle vision du libre-service qui se démarque par sa facilité d’utilisation », explique Jean Gadrat, directeur général adjoint d’Indigo Weel. Depuis une application mobile, l’usager, ou Weeler, peut localiser les vélos disponibles. Ensuite, il doit flasher un QR code pour activer la location (payante, avec ou sans abonnement) et abaisser un loquet pour y mettre fin.
« Pas de contrainte de stationnement », c’est la promesse d’Indigo Weel. Il faut simplement veiller à déposer son deux-roues de façon à ne pas gêner la circulation. Le tout dans un périmètre bien défini. « À Toulouse, la zone établie s’étend sur 10 km². Elle couvre le centre-ville, le quartier de la gare Matabiau et les alentours de l’université Toulouse 1 Capitole », indique le directeur adjoint.
Indigo Weel s’appuie sur des équipements robustes géolocalisés et sur une communauté concernée pour pallier les incidents de vandalisme. Une charte d’utilisation à destination des Weelers sera rédigée en ce sens par la municipalité dans les prochaines semaines. « Nous sommes très attentifs à cette problématique. En France, moins de 5% de nos unités ont été détériorées », affirme Jean Gadrat.
Car la Ville rose n’est pas la première à adopter le système. La marque affiche près de 45 000 usagers et 3 400 vélos déployés à Metz, à Tours, à Bordeaux et à Lyon. C’est maintenant au tour des Toulousains de disposer d’une nouvelle offre pour se mettre au deux-roues.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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