Un voyage inoubliable pour bien démarrer l’année sur des rêves d’évasion et de découvertes : Cap sur le Népal, une destination mythique, entre magie de l’Himalaya et patrimoine historique, héritage bouddhiste et art de vivre ancestral. Namasté !
Namasté ! Signifiant quelque chose entre « bonjour » et « Dieu vous bénisse », le mot jaillit à chaque rencontre, lorsque l’on croise les enfants en uniforme qui se rendent à l’école et adressent un radieux sourire aux étrangers, lorsque l’on entre dans une boutique ou un hôtel avant d’y être revêtu d’un collier de fleurs ou d’une écharpe de soie. Très pauvre, presque partout sans eau courante ni électricité, le Népal est un pays d’ethnies et de castes mais surtout de gens heureux et pieux. La religion y est omniprésente dans la rue et dans le quotidien, à l’image de ces offrandes de riz et de fleurs déposées au pied de chaque temple ou de chaque « lingam », symbole phallique représentant Shiva et l’énergie masculine, et « yoni », l’énergie féminine, vus à chaque coin de rue, dans le moindre village, parfois dans le tronc d’un arbre séculaire…
De Katmandou à Bhaktapur : la route des cités royales
Capitale du Népal, classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, Katmandou est une cité aux mille visages : polluée et bruyante, vibrante et déconcertante. Dans le quartier tibétain, l’immense stupa bouddhiste de Bodnath se visite à la nuit tombée lors de la prière du soir, où les fidèles tournent en cœur au rythme des moulins à prière. Un peu plus loin, le temple hindou de Pashupatinath, consacré à Shiva, est un autre lieu de contrastes saisissant, mêlant la grouillante faune des vendeurs de souvenirs aux célébrations familiales et aux rites de crémation mortuaire au bord de la rivière. Dans le quartier népalais et autour de Durbar Square, les ruelles étroites jouxtent le palais royal, où se promène parfois un éléphant harnaché à l’occasion de l’anniversaire d’un aïeul. Là, vit aussi la « Déesse vivante » appelée Kumari, une petite fille de famille bouddhiste choisie pour incarner la déesse hindoue Durga, isolée et vénérée pour sa beauté jusqu’à ses premières règles. Comme partout au Népal, la religion est omniprésente mais se teinte d’œcuménisme et de tolérance, la famille y est sacrée mais sous réserve de l’accomplissement personnel ou collectif selon les rites bouddhistes du Petit ou du Grand Véhicule, et l’impact du destin et du karma rythment les actions et la vie des Népalais. L’histoire du Népal, tumultueuse jusqu’à il y a très peu, a laissé trois cités royales, dont Katmandou, mais aussi Patan ou Bhaktapur, un pur joyau médiéval de ruelles pavées, de palais et de temples. Des villes envoûtantes qui, derrière les façades magnifiques et les statues de divinités, révèlent aussi le quotidien népalais, et parfois la misère, mais aussi le sourire omniprésent d’un peuple réputé pour son hospitalité.
Népal, pays de légendes et de montagnes
Mais quand la ligne de crêtes des « 8000 » se dessine et marque l’horizon, la leçon de vie et de sérénité reçue au Népal devient émerveillement face à la majesté de ces montagnes qui ont façonné ce pays parfois baptisé « Les marches qui donnent accès au paradis »: Dhaulagiri (8167m), Annapurna (8091 m), Manaslu (8156 m), Cho Oyu (8153 m), Lhotse (8501 m), Everest (8848 m) ou, plus à l’Est, le Kangchenjunga (8586m), pour n’en citer que quelques uns. Longtemps inconnu du monde occidental mais pourtant parcouru depuis des siècles par les ethnies locales, dont les Sherpas devenus célèbres comme porteurs et accompagnateurs des expéditions alpines, l’Himalaya est devenu le paradis des trekkeurs de tous horizons, mais aussi un refuge et le symbole d’un art de vivre ancestral. A l’image de ces villages perdus ou de ces monastères perchés dont la présence se devine au fil des guirlandes de drapeaux à prières qui redessinent de leurs couleurs les contours des montagnes naissantes.
A l’abri du « Toit du Monde » (hima-laya en sanscrit), la vie semble plus sage et plus sereine… Le Népal est un pays qui ne laisse pas indifférent.
Carnet d’adresses
Deux lieux et une philosophie de l’accueil pour une autre expérience du Népal:
Dwarika’s Hotel à Katmandu : un hôtel de charme où le luxe est celui de l’authenticité, un lieu patiemment et passionnément reconstruit avec des matériaux et antiquités locales
http://dwarikas.com
Dwarika’s Resort à Dhulikhel : un lieu de retraite pour se ressourcer au pied de l’Himalaya, une philosophie du mieux-être, des activités et un décor exceptionnels
http://dwarikas-dhulikhel.com
Y aller :
Avec l’agence Amplitudes
20 Rue du rempart Saint-Etienne, Toulouse
05 67 31 70 00
www.amplitudes.com
Avec Turkish Airlines, via Istanbul
www.turkishairlines.com
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