Cette semaine, le Journal Toulousain s’est intéressé aux alternatives imaginées par le GAF (Groupe Amitié Fraternité) pour lutter contre le mal-logement.
Avec l’aide de l’État, les maisons relais proposent des logements stables pour les personnes habituées à être baladées entre les solutions d’hébergement temporaires. C’est à ce titre que le Groupe Amitié Fraternité gère trois bâtiments, route de Bayonne. Des logements sont mis à disposition des personnes les plus désocialisées. Pour Jean-Louis Galaup, un des fondateurs de l’association, « s’il s’agit d’un tremplin pour les plus jeunes, cet accueil est également une solution sur la durée à destination des plus âgés ou ceux abimés par de longues périodes de rue. » Une vingtaine de personnes ont accès à des appartements d’une ou deux pièces ou à une maison réservée aux aînés du troisième âge. Ces derniers disposent de chambres personnelles et de parties communes.
Les “lieux à vivre”, dans le jargon de l’association, sont des logements autogérés par les résidents. Organisées en vie commune, ces deux maisons peuvent accueillir sept et onze personnes auparavant sans domicile. Parmi eux, deux référents sont élus dans chaque habitation pour organiser le quotidien et s’assurer du respect des règles établies par tous. «Chacun a son rôle et assure à son échelle la vie en communauté : faire le ménage ou les courses, s’occuper des animaux, entretenir les espaces verts», explique Jean-Louis Galaup. De 18 à 65 ans, qu’ils soient hommes ou femmes, les résidents ont tous leurs propres responsabilités. Des studios avec des espaces en commun sont aussi proposés pour ceux qui sont plus autonomes.
À lire cette semaine dans le dossier :
Mal-logement, les voyants sont au rouge
4 actions concrètes pour résorber le mal-logement
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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