Le parcours de l’élue socialiste est marqué par un engagement tenace pour améliorer les conditions de vie des personnes âgées. Rencontre avec une femme impliquée, pour qui la politique, c’est avant tout les autres.
Adjointe au maire en charge des personnes âgées et des seniors entre 2008 et 2014, Cécile Ramos n’a pas cessé depuis de s’intéresser aux politiques dédiées au troisième âge. Actuelle élue municipale d’opposition, membre du groupe socialiste, la fonctionnaire d’État de profession aimerait contribuer à changer le rapport entre la gauche et les seniors.
La gauche justement, est sa famille politique depuis longtemps. « J’ai grandi à Toulouse auprès de grands-parents d’origines espagnole et portugaise. Mon grand-père avait fui la dictature de Salazar pour la France à 14 ans ! Chez nous, on parlait beaucoup de politique, elle se vivait », raconte Cécile Ramos. À 20 ans, alors qu’elle étudie la philosophie, la jeune femme décide de s’engager. « En écoutant l’histoire de mes grands-parents sous des régimes dictatoriaux, je me demandais comment faire pour ne pas en arriver là ? »
Sa réponse sera d’intégrer le Parti radical de gauche où sa conscience politique s’aiguise, notamment en soutenant la candidature de Christiane Taubira à la présidentielle de 2002. Cinq ans plus tard, un coup de fil de Pierre Cohen, tout juste élu au Capitole, donne une nouvelle orientation à son parcours. « Il a fait le choix audacieux de me demander d’être adjointe au maire en charge des seniors alors que j’avais 33 ans ! », raconte-t-elle. Pour mener à bien sa mission, elle commence « par beaucoup d’observation et d’empathie ». Elle met notamment en place le dispositif de réhabilitation du logement pour les personnes âgées ayant de faibles revenus ou encore la gratuité des transports pour l’ensemble des seniors.
Au cours de ce mandat, elle prend aussi « conscience de l’enjeu environnemental, au contact de [ses] collègues écologistes ». Critique au sujet de la loi Élan sur le logement, Cécile Ramos suit de près les dossiers concernant le troisième âge en particulier « autour de l’enjeu du maintien à domicile ». Un engagement constant, peu importe l’étiquette politique. En 2017, après plus de 20 ans au PRG, elle quitte cette formation en raison de la fusion avec le parti radical valoisien pour le PS.
Maylis Jean-Preau
La rédaction
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