Il a 40 ans, il est cuisinier et vit à Toulouse depuis près de 10 ans. La cour administrative d’appel de Bordeaux lui a octroyé le statut de réfugié en raison de la pollution dans son pays d’origine. Il a désormais le droit de rester en France.
C’est un motif rare, mais qui pourrait devenir de plus en plus courant. Un Bangladais vivant à Toulouse a obtenu le droit de rester en raison de la pollution de son pays d’origine. L’homme souffrant d’une maladie respiratoire chronique était dans l’obligation de quitter le territoire français suite à une décision de la préfecture de Haute-Garonne. Finalement, la cour administrative d’appel de Bordeaux a décidé d’octroyer le statut de réfugié.
Installé à Toulouse depuis 10 ans, l’homme a quitté une petite ville située à 200 kilomètres de la capitale du Bangladesh, Dacca. Une région extrêmement polluée. Selon un rapport de Greenpeace, Dacca est la deuxième capitale la plus polluée au monde. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le Bangladesh enregistre chaque année 400 000 morts liées à la pollution.
En raison de son état de santé et de la situation de son pays d’origine. Il y a un risque pour la vie de cette personne. En plus de cela, cet homme souffre d’une apnée du sommeil. La nuit, il est obligé de dormir avec un appareil qui fonctionne à l’électricité. Un dispositif bien plus compliqué à mettre en place au Bangladesh puisque les coupures sont courantes.
Cet homme de 40 ans va désormais pouvoir continuer d’exercer son métier de cuisinier dans la Ville rose en toute légalité.
La rédaction
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