L’entreprise spécialisée dans l’analyse financière des grandes entreprises Moody’s attribue de très bonnes notes au réseau Tisséo Collectivités, basé à Toulouse, concernant sa stabilité économique, ainsi que sa capacité à rembourser ses dettes.
L’agence internationale de notation des grandes entreprises Moody’s a analysé la stabilité financière du réseau de transports basé à Toulouse Tisséo Collectivités. Vendredi 3 septembre, le verdict est tombé : il a été noté “A2″* concernant sa solvabilité (possibilité de payer ses dettes, ndlr) sur le long terme et “Prime-1″* sur le court terme. Autrement dit, l’autorité organisatrice des mobilités de l’agglomération toulousaine possèderait une bonne stabilité économique.
Dans son analyse, Moody’s a mis en avant plusieurs arguments justifiant la stabilité financière de Tisséo Collectivités, notamment sa gestion. D’abord, l’entreprise de transports possèderait « une très bonne performance opérationnelle grâce à une maîtrise stricte de ses dépenses de fonctionnement », selon l’agence de notation. De plus, la gouvernance « très performante », (toujours selon Moody’s, ndlr) permettrait de disposer d’une bonne flexibilité budgétaire.
Au-delà d’une bonne gestion interne, l’entreprise d’analyse financière met en avant plusieurs facteurs externes favorisant le bon développement du réseau de transports :
L’Autorité organisatrice de la mobilité a de quoi se réjouir de cette appréciation par un organisme international aussi réputé. Cela « confirme la solidité du plan de financement dont la 3e ligne de métro constitue l’élément central », souligne Tisséo Collectivités.
*En matière d’investissement sur le long terme, Moody’s évalue les entreprises avec une échelle de notation allant de “AAA” à “C”, composée de 21 crans. Dans cette grille, Tisséo Collectivités se trouve donc au sixième cran. Par ailleurs, sur le court terme, le réseau de transports noté “Prime-1” s’assure la meilleure évaluation attribuée aux entreprises passées à la loupe par l’agence de notation.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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