Comme tous les trimestres, l’Insee a publié le nouvel indice de référence des loyers (IRL), un indicateur qui détermine le pourcentage maximal de l’augmentation applicable aux loyers.
Tout augmente. Et les loyers, à Toulouse, ne font pas exception à ce constat douloureux. Mais, pour éviter une flambée des prix, les hausses de loyers d’habitation de biens vides ou meublés sont encadrées par la loi de 1948 et plafonnées par l’Indice de référence des loyers (IRL). Un indicateur qui est calculé en se basant sur l’évolution des prix à la consommation, hors tabac, sur les 12 derniers mois de l’année. Et publié, chaque trimestre, par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Tout en garantissant la stabilité du loyer à l’occupant, cet indice préserve également le bailleur d’une dévaluation de son bien à cause d’un loyer fixe qui se déconnecterait, peu à peu, des prix du marché.
Concrètement, pour réviser à la hausse le montant d’un loyer, un propriétaire doit s’appuyer sur cet indice que l’Insee a réévalué à 131,12, au deuxième trimestre 2021. Ce qui correspond à une variation de + 0,42 % par rapport à son montant au trimestre précédent. Ainsi, un loyer mensuel pourra être revalorisé unilatéralement par le propriétaire, sans qu’il soit nécessaire de signer un avenant au bail, dans la limite de ce pourcentage. Ce qui correspond, par exemple, à une augmentation de 3,15 euros pour un loyer de 750 euros.
Une progression bien plus marquée qu’au trimestre précédent ou l’IRL n’avait gagné que 0,9 % mais qui reste mesurée par rapport aux variations moyennes. Cet indice d’évolution des prix ayant augmenté de 0.87 % en moyenne sur ces 5 dernières années. Avec, à la fin de l’année 2018, une majoration ayant atteint 1,74 % au dernier trimestre. Ce qui pouvait alors se traduire, au début de l’année 2019, par une revalorisation de 13 euros, pour un loyer de 750 euros.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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