Vous avez peut-être aperçu de drôles de cercles sur le Pont Saint-Pierre ces derniers jours. C’est normal, il s’agit là d’une œuvre d’art de Georges Rousse. Cet effet d’optique est visible depuis les marches du quai de la Garonne jusqu’au mois de mars.
A l’heure où les musées sont fermés, le Centre d’art nomade de la Mairie de Toulouse continue de proposer de l’art accessible à tous. Une œuvre du photographe et plasticien Georges Rousse est installée au Pont Saint-Pierre.
Après avoir marqué le parvis d’entrée du MEETT avec une œuvre conçue en dialogue avec le bâtiment de Rem Koolhaas. L’artiste Georges Rousse utilise cette fois un point fort de Toulouse intramuros, le Pont Saint-Pierre, comme décor à une construction. L’oeuvre, via ses dimensions importantes et le choix des couleurs vives existera avec force dans l’embrasure urbaine du fleuve.
Éclairés à la tombée du jour, les deux disques peuvent apparaître comme une représentation de l’énergie vitale, locale. L’œuvre sera présente jusqu’à l’arrivée du printemps.
Cette installation de grande envergure (disques de 5,40 m de diamètre) et de couleurs vives, visible par toutes et tous en extérieur, a été pensée pour dialoguer avec le Pont Saint-Pierre, mais aussi avec Toulouse, son histoire, ses couleurs.
Le Centre d’art nomade de la Mairie de Toulouse programme des expositions et des résidences de création à Toulouse et dans sa métropole. Il présente des événements artistiques dans des lieux atypiques, non familiers de l’art contemporain, dont l’espace public, et favorise les collaborations avec des musées, des lieux de spectacle vivant, des monuments historiques et des sites, à l’instar de hangars industriels, de friches ou d’immeubles en travaux.
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