CLIMAT. Du 10 au 20 avril à Toulouse, le festival international du film d’environnement FReDD a pour but d’éveiller les consciences sur la transition énergétique par le biais de l’audiovisuel. Le thème de cette neuvième édition : “Biodiversité, mon amour”.
«Rien de tel que les images pour transmettre le message sur l’urgence climatique. Nous voulons pousser les gens à agir», explique Antonin Haddad, directeur du Festival international du film d’environnement FReDD. Cet événement, organisé par l’association Film, recherche, développement durable (FReDD) aura lieu du 10 au 20 avril à Toulouse et en Occitanie. «Nous travaillons sur les supports audiovisuels en tant que diffuseur mais aussi en tant que coproducteur de courts-métrages», poursuit-il. Pour sa neuvième édition, le collectif a choisi comme thématique “Biodiversité, mon amour”. Des courts et des longs métrages ainsi que des films d’animation et des documentaires télévisés seront en compétition. En plus de leur diffusion dans les cinémas toulousains, des concerts, des expositions, des conférences et des rencontres professionnelles sont au programme.
Pour la cérémonie d’ouverture, le film “Grande-Synthe, la ville où tout se joue”, sera projeté sur les écrans du cinéma ABC, à Toulouse, et présenté par sa réalisatrice, Béatrice Camurat Jaud. Un long-métrage dans l’air du temps, qui place l’écologie au cœur de la politique locale. « A Toulouse, de grands discours et des opérations de communication ont été mis en avant récemment. Nous allons voir ce que cela va donner », estime Antonin Haddad, rajoutant : « Ce n’est pas la ville qui a fourni le plus d’efforts ces dernières années mais, depuis deux ans, nous observons quand même un engagement des élus locaux. C’est donc positif.» Des avancées que l’on ne retrouve pas au niveau national selon lui : «C’est l’échelle de décision la plus catastrophique actuellement. Les rétropédalages sont constants et la politique écologique est plus utilisée pour l’aspect médiatique que dans l’action. Toutes les mesures annoncées durant la campagne présidentielle ont été balayées du revers de la main. Il reste beaucoup de choses à faire.»
Dans le cadre du festival, des balades et découvertes sont organisées pour déceler les espaces de biodiversité dans la Ville rose. Samedi 13 avril, de 16h à 17h30, le rendez-vous est fixé devant le théâtre Sorano. Les Toulousains pourront déambuler dans le “Quartier des sciences”, accompagné d’un professeur en minéralogie-géologie de l’université Paul Sabatier. La balade se clôturera avec la projection du film d’Eric Moreau, “Opération biodiversité”, à 18h à l’Université fédérale de Toulouse. Des excursions sont également prévus sur l’île du Ramier et dans le quartier des Minimes. Des artistes locaux et internationaux, comme DJ No Breakfast ou Irina Gonzalez, animeront les soirées tout au long du festival avec des rythmes latino, hip-hop funk ou encore de bass music.
L’événement s’achèvera avec la remise des prix samedi 20 avril à 19h30, au cinéma Gaumont Wilson.
Quelle éducation pour un citoyen responsable ?
En partenariat avec la Mêlée Numérique, une quinzaine d’acteurs issus de domaines différents présenteront, lors d’un forum, leurs outils, ressources et projets qui leur permettent de sensibiliser au développement durable, mercredi 17 avril de 10h à 18h. La journée débutera avec une conférence donnée par Jean-Michel Boucheix, professeur de psychologie cognitive et ergonomique à l’université de Bourgogne, sur l’effet des animations et des vidéos sur l’apprentissage.
Wendy Le Neillon
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