Le 9 avril dernier une soirée a eu lieu dans les locaux de l’hôpital de Rangueil. Une cinquantaine de personnes ont participé à l’événement. Désormais, une enquête judiciaire cherche à déterminer les responsabilités de chacun.
La fête est finie. Une enquête judiciaire est ouverte après une soirée clandestine à l’internat de Rangueil. Le 9 avril dernier, dans les locaux de l’hôpital, une cinquantaine d’internes, étudiants en médecine et membres du personnel soignant ont organisé une fête en secret.
Un événement condamné par la direction de l’hôpital qui n’a pas été mise au courant de la tenue d’une soirée. «Le Directoire a été saisi et s’est prononcé pour la mise en œuvre d’une enquête administrative » affirme le CHU. « Cette enquête interne a été ouverte afin de clarifier ce qui s’est déroulé dans la nuit du 9 avril, de déterminer l’identité des organisateurs et des participants, pour lesquels des sanctions disciplinaires fortes seront prises.»
Jeudi dernier, les internes de Rangueil ont été convoqués à une visioconférence par les doyens des facultés de médecine de Toulouse. Le président de la Commission médicale d’établissement et la directrice des affaires médicales du CHU étaient également présents.
Les bâtiments de l’internat ont été fermés ce week-end et devraient ouvrir de nouveau demain. Désormais, ils resteront accessibles uniquement aux internes de garde le samedi et dimanche. Les organisateurs et les participants de la soirée n’ont pas encore été identifiés. D’ailleurs, certains ont probablement continué de travailler à l’hôpital les jours suivants. C’est pourquoi tout le monde a été encouragé à passer un test.
Désormais, le parquet de Toulouse ouvre une enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités de chacun dans cette affaire. Une enquête confiée aux policiers de la sûreté départementale.
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