Ce dimanche 3 février, au lendemain de l’Acte XII des manifestations, quelques centaines de personnes ont participé à la 5e assemblée citoyenne organisée par le mouvement des Gilets jaunes. Démocratie interne, convergence des luttes et débat national ont alimenté une discussion ouverte à tous.
Quelques centaines de personnes, Gilets jaunes ou sympathisants, étaient présents pour la 5e assemblée citoyenne du mouvement, ce dimanche 3 février, salle Mermoz. Cette réunion publique a débuté par une minute de silence en hommage aux victimes des violences policières.
« C’est un lieu d’échange d’informations et d’expression libre »
Dans un premier temps, les discussions ont porté sur la nature et les pouvoirs de cette assemblée. Générale et décisionnaire pour les uns ou citoyenne et purement consultative pour les autres. « C’est un lieu d’échange d’informations et d’expression libre », synthétise Agnès qui a participé à la préparation de l’événement. Une organisation soumise à un roulement pour garantir un fonctionnement horizontal et collectif.
Les différentes commissions qui se réunissent hebdomadairement ont ensuite présenté les résultats de leurs travaux. Face à une assemblée qui a acté le principe de la désobéissance civique, le pôle action a lancé un appel à la grève et au blocage économique, ce mardi 5 février. Un mouvement auquel se joignent des syndicats, dans le cadre de la convergence des luttes. Une marche « blanche et jaune » contre la violence coorganisée avec des commerçants est également prévue.
« Nous avons obtenu la salle grâce à eux. Il y a un rapprochement. Nous voulons sortir du clivage Gilets jaunes contre commerçants », analyse Agnès. Enfin, la commission politique planche sur la réalisation d’un kit de débat pour promouvoir le « vrai débat » et leurs plateformes en ligne comme alternative au Grand débat national, manquant de légitimité aux yeux des Gilets jaunes.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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