Maillons essentiels de la diffusion de l’information, les bibliothèques ont pris le sujet des fake news à bras le corps et proposent différentes sortes d’ateliers pour améliorer la vigilance des citoyens. Illustration à Toulouse.
Lieux d’accès à l’information, les bibliothèques toulousaines sont elles aussi bien décidées à jouer leur rôle dans l’entreprise de “désintox” lancée par quelques grands médias. Une lutte qui s’organise sous différentes formes. Des ateliers “Infos ou Intox ?” d’autodéfense intellectuelle sont par exemple proposés au grand public et aux scolaires (lycéens principalement) dans plusieurs bibliothèques de la ville. « Ils ont pour objectif d’apprendre à être autonome et critique dans sa recherche d’information, de savoir déceler une fake news et de participer à sa dénonciation ou, a minima, à éviter sa diffusion », explique-t-on du côté de la Bibliothèque de Toulouse.
En partenariat avec l’association Les Bobines Sauvages ancrée dans le quartier de la Reynerie, la Médiathèque Grand M, accueille, elle, des ateliers collectifs et ludiques de désintoxication de l’image qui ont pour but de travailler sur des sujets de société en analysant leur mise en forme visuelle dans les médias.
Enfin, de manière plus générale, les bibliothèques de Toulouse se sont données pour mission, depuis plusieurs années, de répondre au « besoin grandissant des individus de comprendre un monde complexe et mondialisé ». C’est notamment dans ce cadre que sont organisées à la Médiathèque José Cabanis des cryptoparties. « Ce sont des événements d’échanges autour de la protection des données personnelles et de l’exploitation qu’en font les géants du web ou les gouvernements », détaille la structure. Autant de connaissances utiles pour s’armer contre la désinformation et les éventuelles manipulations.
[Dossier] Fake news : cure de désintox
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