Cette semaine, le Journal Toulousain a enquêté sur ces nouveaux métiers liés au bonheur au travail.
«Mon métier consiste à faire en sorte que les salariés se sentent bien au travail», explique Marianne Prigaux, employée par Morning, une start-up de paiement en ligne.
Pour cela, elle organise, par exemple, l’intégration des nouveaux arrivants en mettant en place un système de parrainage entre membres de l’équipe. Des covoiturages pour venir au travail, des sorties en ville, des week-ends, sont aussi coordonnés par la jeune femme, «autant d’occasions de tisser des liens, de décompresser et d’apprendre à se connaitre en dehors du bureau», précise-t-elle.
Marianne Prigaux ne pense pas que les actions menées par les “happiness drivers” soient toutes nouvelles, «certaines étaient déjà effectuées par les autres salariés.» Pour elle, l’innovation réside surtout dans le fait de dédier un poste uniquement à ces tâches.
«Ici, les gens m’appellent le couteau suisse», sourit Lily Giroulle, facilitatrice à l’espace de coworking Lab’Oïkos. (fondé par R. Démersseman-Pradel, directeur de la publication du Journal Toulousain).
Et pour cause, dans une journée de travail, elle s’occupe à la fois de recevoir de futurs clients, de signer des contrats avec eux, de vérifier s’il y a à boire et à manger pour tout le monde, ou s’assure que le ménage soit fait. Un maître mot : être disponible pour les autres. «Il n’y a pas vraiment de formation pour faire ce métier, ça s’apprend surtout sur le tas», raconte-t-elle.
Certains facilitateurs dits “de groupe” ont aussi pour rôle de veiller au bon déroulement de réunions de travail. Ils s’assurent que les objectifs soient atteints et favorisent la participation active des différents acteurs. Si l’intitulé est le même, cette profession peut donc regrouper des réalités bien différentes.
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Commentaires
adelaide le 03/10/2024 à 18:05
dans certaines entreprises, une démarche de qualité de vie de travail, est initiée par un projet participatif et collaboratif, évaluée par des indicateurs de suivi des plans d’action, pilotée par un well-being manager : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=163&dossid=472